L’amateur de cyberpunk que je fus dans mes années estudiantines se rappelle la grosse claque que fut le premier et unique tome d’Urban Game scénarisé par Luc Brunschwig et mis en image par Jean-Christophe Raufflet. Pourtant, entre cette série avortée et Urban, il y a un gouffre, que dis-je, un monde! Résolument différente dans son approche, ce scénariste épatant nous a entraîné avec La règles du jeu à la découverte d’univers futuriste glaçant et de la ville de Monplaisir, mégapole dédiée uniquement au plaisir des milliers de touristes venant y dépenser en deux semaines l’argent durement gagné en une année de dur labeur. A travers les yeux naïfs de Zacchary Buzz venu y intégrer la meilleure police du monde, les Urban Interceptor, le lecteur découvrait une société contrôlé à l’extrême à gran[...]
Difficile de ne pas trouver de nombreuses similitudes entre les enquêtes d’Adèle Blanc-Sec et celle d’Aglaëe. Leurs histoires se déroulent sur la même période historique, ont pour personnage principal une enquêtrice féminine travaillant sur des affaires se situant à la lisière du fantastique et s’inspirent toutes deux des romans feuilletons à sensation mettant en scène des personnages haut en couleurs. Pourtant, si les similitudes s’avèrent nombreuses, et le rapprochement inévitable, le récit concocté par Li-an s’inscrit plus dans la veine policière que dans la veine feuilletonesque chère à Tardi qui truffait ses récits de savants fous, de monstres préhistoriques improbables ou de grands méchants aussi inquiétants frôlant souvent le grotesque.
Au vu de ce premier tome, Abymes apparaît une succulente série pleine d’inventivité concoctée par Valérie Mangin… Cette scénariste prolifique avait fortement marqué les esprit avec son premier album, Morituri te salutant, premier opus du Fléau des dieux, version space-op de la guerre qui opposa Attila aux romains. Elle retrouve pour ce premier tome d’Abymes son complice Griffo, Werner Goelen de son vrai nom, près de dix ans après leur excellent Petit Miracle…
Après un premier diptyque des plus réussi, Patrick Cothias et Patrice Ordas reviennent avec une nouvelle histoire qui prolonge leur exploration de la Grande Guerre, à l’échelle des médecins et des brancardiers qui y officièrent. Tant d’album traitent, avec un certain brio, de la Grande Guerre mais peut se sont attarder sur ces hommes et femmes qui avaient à sauver des vies au cœur de l’horreur, et qui s’acquittaient de leur tâche avec courage.
Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald est considéré par beaucoup comme l’un des meilleurs romans de la littérature américaine, bien que, malgré un succès critique, sa renommée fut tardive et posthume.
Après Mexico et Stockholm, cette nouvelle enquête d’Interpol nous entraîne dans la ville éternelle où une vient d’avoir lieu un nième hold-up. Mené par une bande de braqueurs particulièrement audacieux à travers toute l’Europe, la série de braquage a naturellement attiré l’attention d’Interpol qui envoie sur place Marie Watteau, un officier ambitieux et cassant qui entend bien mettre la main sur l’enquête. Ses relations avec la police locale, incarnée par le Major Livia de Angelis en charge du dossier sont pour le moins houleuses. Pourtant, au fil de l’enquête, qui fraye tant avec le grand banditisme qu’avec la mafia vont collaborer, les deux policiers vont apprendre à collaborer pour mettre un terme à une affaire ancienne qui remonte à l’enfance de Livia..
Avec le Train des Orphelins Philippe Charlot et Xavier Fourquemin nous invitent à découvrir une face méconnue et tragique de la conquête de l’ouest. Sous l’impulsion du révérend Charles Loring Brace (darwiniste convaincu que le milieu influence le développement), des centaines d’orphelins, enfants des rues livrés à eux-mêmes, sont emmenés par train dans l’ouest sauvage afin de leur trouver une famille d’accueil aimante et protectrice. Si son nom est méconnu en Europe, on peut légitimement le considérer comme le fondateur du concept des familles d’accueil. Mais, on va le voir, l’Enfer est pavé de bonnes intentions et si pour certains enfants ce placement est une bénédiction, pour d’autres, il apportera larmes et désespoir…
Varulf propose au lecteur un voyage dans un univers médiéval fantastique savoureux qui se déroule dans un pays indéfini situé dans le nord de l'Europe. L'aspect fantastique ne heurtera pas l’amateur d’Histoire puisque les tragiques événements qui nous sont relatés seraient plausibles pour les hommes et femmes de cette époque obscurantiste, prompts à croire aux maléfices et autres diableries, comme peuvent en témoigner les bûchers qui embrasèrent l'occident médiéval...
Après avoir amorcé les Mondes de Thorgal en faisant la part belle à des personnages secondaires mais majeurs de la saga du fils des Etoiles (de l’aventurière Kriss de Valnor à la jeune Louve), voici qu’on s’intéresse à présent à l’enfance du héros. Les amateurs de cette passionnante et épique série fleuve savent qu’entre les évènements relatés dans Aaricia (quatorzième tome de la série) et eux relatés dans la Magicienne Trahie (premier tome de la série), cinq années se sont écoulées. Cinq année durant lesquel Thorgal assa du stade de l’adolescent à l’âge adulte sans qu’il soit fait mention des aventures trépidentes qu’il a pu vivre, alors que grandissait l’amour entre lui et Aaricia, fille de Gandalf-le-fou.
Les Chroniques d’un Maladroit Sentimental est une petite perle de poésie et d’humour concoctée par un trio d’auteurs inventifs des plus captivants. Vincent Zabus est aux commandes du scénario que Daniel Casanave se charge de mettre en image alors que Patrice Larcenet se charge d’apporter à l’ensemble une couleur discrète et diablement efficace…
Le japon a plus que jamais le vent en poupe et n’en finit plus d’inspirer les scénaristes du neuvième art et d’agiter les crayons et les pinceaux d’agiles illustrateurs. Raule, scénariste génial de Jazz Maynard mais aussi du subtil et dérangeant Vies à contre-jour (tous deux mis en image par Roger, dessinateur au style affirmé dont l’élégance du trait séduit dès le premier regard), immerge le lecteur dans le japon médiéval avec un talent évident et une érudition appréciable.
Adam et Elle nous plonge dans les tourments amoureux d’un jeune auteur de BD parisien. Sortant d’une rupture difficile qui a laissé des traces qu’il croit indélébile, Adam, désireux de ne pas s’attacher papillonne de femmes en femmes. Parmi ces conquêtes d’un soir il y a Juliette. Au fil des rencontres et des discussions, il entrevoit un avenir possible avec cette jeune femme pleine de vie qui lui laisse beaucoup d’espace. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si peu à peu, sentant son attachement pour elle grandir, la peur de souffrir à nouveau n’envahissait pas tout l’espace. Au lieu de simplement profiter de ces ilots de bonheur passé en sa compagnie, les blessures de son ancienne rupture refont surface. Plutôt que de risquer de souffrir à nouveau, il décide de mettre à l[...]
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