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Dernieres Chroniques
Bandes Dessinées


conventionnel mais efficace
Damoclès est la nouvelle série de Joël Callède, l'excellent scénariste des Enchaînés, thriller époustouflant mis en images par Gihef. Délaissant les histories contemporaine, il nous propose une série d'anticipation tendance cyberpunk dynamique et rythmée mise en image par Alain Henriet dont le sens du mouvement et des cadrages ont pu être admiré dans Golden Cup, un crossing-over de la série Golden City.



Oeuvrant pour une société de protection des personnes, les principaux protagonistes de ce premier tome auront fort à faire pour protéger le fils de leur client, un riche industriel ayant fait fortune dans le commerce d'armes. Car les membres du groupuscule révolutionnaire baptisé Sherwood semble bien déterminés à le forcer à abandonner ses activités.



Le context[...]
du charme désuet des manoirs écossais
Après avoir du abandonner les aventures de Scott & Hasting après une accusation de plagiat émanant des ayant droit de Jacobs (représenter un rouquin barbu et un militaire blondinet semble désormais interdit), Marniquet a, par une pirouette scénaristique, proposé une sorte de suite en imaginant un nouvel héros, Sean Mac Gregor, qui n'est autre que l'écrivain qui a rédigé les aventures de Scott & Hasting. La filiation ne s'arrête évidemment pas là car l'ambiance de la première série trouve dans celle ci des raisonnances évidentes...



Le scénario qu'il nous propose se situe à la lisière qui sépare le fantastique du réel. La série de meurtre à laquelle l'écrivain écossais va être confronté étant pour le moins étrange. Brad Mordock, célèbre aventurier et chasseur américain est ret[...]
Prison Break version steampunk
Les Arcanes du Midi-Minuit est une série intrigante signée par Jean-Charles Gaudin qu'on ne présente plus et dessinée par Cyril Trichet qui signait avec L'affaire du Nalta P312, le premier tome de la série, son premier album.



Ce qui captive au départ réside dans l'énigmatique du personnage Jim Mc Kalan / Julia, deux face d'une même pièce et qui ne peuvent jamais coexister. Mais ce point intrigant souffre de n'être pas développé au cours des différents albums. Le mystère subsiste, existe en tant que tel, mais nul voile n'est levé sur ce dernier, comme le mystère du visage de Marlysa dans une série du même auteur. Craint-il en dévoila le mystère de faire perdre le charme à la série? Y-a-t-il seulement une explication à ces étrange personnages ou est-ce juste un prétexte scéna[...]
une perle dans un superbe écrin
La série Sept est une série on ne peut plus originale. L'idée est de réunir 7 scénaristes et 7 dessinateurs pour qu'ils nous content 7 histoires mettant en oeuvre 7 personnages poursuivant 7 quêtes... Etrange concept mais particulièrement jubilatoire. Chaque tome signé par des auteurs talentueux est un one shot souvent bien construit. « Sept Psychopathes » nous avait enthousiasmé par la douce folie qui y régnait. Sept Pirates et Sept Voleurs étaient, chacun dans leurs genres, très réussis...



Sept missionnaires est donc le quatrième opus de cette série. Le scénario étant signé par le trop rare Alain Ayroles (de Cape et de Crocs, Garulfo) promettait d'avoir cette touche de folie et de burlesque qui le caractérise... Et notre légitime attente n'est pas déçue! Le bonhomme sait [...]
trilogie virtuelle
Les univers virtuels ont toujours été source de fascination. L'essor d'internet et des jeux en réseau, l'émergence d'un deuxième monde et de serveurs comme Second Life qui se propose comme son nom l'indique, de simuler une seconde vie, avec son économie et ses rapports sociaux. Surfant sur la vague, le prolifique Corbeyran s'associe au talentueux dessinateur réaliste Lucien Rollin pour nous offrir un triptyque qui entraînera le lecteur dans les méandres de Back World, un jeu vidéo online fortement addictif simulant un monde complexe de façon plus que saisissante.



L'intrigue échafaudée par les auteurs est sobre mais bougrement efficace. Un pirate informatique talentueux a décidé par amour de raccrocher, d'abandonner sa vie aventureuse et de cesser d'écumer les océans virtuels[...]
il était une fois la révolution cubaine
Incontestablement, le format de narration en diptyque nous prouve une fois encore sa redoutable efficacité. Il permet de développer une histoire en s'attardant sur ses protagonistes sans délayer l'intrigue dans des tomes superflus.



Le 46ième Etat, quatrième tome de la série, poursuit l'histoire amorcée avec el Santero de façon brillante et impeccable. L'intrigue utilise avec maestria le contexte historique de l'île pour nous livrer une fresque magistrale teintée d'ésotérisme emprunté au vaudou que l'on nomme Santeria à la Havane... La révolte contre le capitalisme américain désireux de faire main basse sur la canne à sucre gronde et entraîne le lecteur dans la tourmente révolutionnaire qui n'est pas sans évoquer le magistral « il était une fois la révolution » de Sergio Leon[...]
le charme désuet d'une série B
Le premier tome du livre des destins (Le premier pas) avait d'emblée été un coup de coeur. La superbe collection dans laquelle il était paru, le dessin subtil de Franck Biancarelli, inspiré des vieux comics et donnant à la série une touche délicieusement désuète, le scénario étrange et captivant de Serge Le Tendre...

Tout était réuni pour que le Livre des Destins soit une grande série. Ne manquait que l'attente du tome suivant, marque des séries incontournables (Sasmira, la Quête de l'Oiseau du Temps...)



Et c'est chose faite puisqu'il a fallu attendre près de quatre années avant de découvrir la suite des aventures du rêveur Roman Guénodon... On peut regretter qu'elle ne soit pas sortie dans la même collection, avec ses couvertures mat et non pelliculée, dans ce form[...]
du macrocosme au microcosme
Tout a été dit sur cette série amorcée en 2003 par un Manu Larcenet en grande forme. Cinq années ont passé et la série s'achève donc avec un album dans la lignée des précédents. L'album s'ouvre plusieurs années après la fin du troisième. Nous avions laissé Marco en proie au doute, rongé par l'angoisse d'être père.



Cet album, comme les précédents, nous invite à participer au combat de Marco pour trouver sa place dans un monde de venu fou qui se délite peu à peu. Comment ancrer sa vie, poser les jalons qui nous permettent d'avancer, quand tout semble s'écrouler, quand tout semble partir en vrille, même notre vieille démocratie se délabre si on gratte un peu le vernis.

Difficile de faire face à ses propres contradictions, de trouver son chemin, de se trouver soi même fin[...]
ivresse scénaristique
C’est peu dire que le premier opus de l’Ivresse des fantômes nous avaient enthousiasmé. Sous une couverture à la fois réussie et intrigante se cachait un scénario dynamique très prenant servi par un graphisme et une mise en couleur des plus réussie.

Autant dire que ce second tome était très attendue…



Le trait de Morgann est encore d’une grande efficacité dans sa façon de rendre le mouvement des personnages. Certains pourraient parler de défauts de proportion mais à mon sens ce n’est qu’une accentuation de la réalité pour rendre son dessin plus dynamique encore, empruntant par la même au vocabulaire graphique du dessin animé. Il excelle tant dans les scènes d’action que dans le burlesque que les auteurs ont judicieusement sou poudré ça et là, conférant à la série une t[...]
attendons la suite
Les deux premiers tomes de la série sont intéressants mais il est difficile de savoir vers quoi on s'oriente: soit cette trilogie est un gros nanar, soit c'est une bonne BD très bien ficelée...

Les dessins sont honnêtes sans plus et la mise en couleur manque peut être un peu de profondeur mais reste efficace.



Le scénario du premier tome était assez lent mais avec le second, les explications scientifiques sur le hasard cèdent la place à l'action pure et dure. On est entraîné avec les héros dans une spirale infernale, le tout pour servir la théorie du battement d'aile de papillon mais on ne sais trop si le troisième tome accouchera d'un éléphant ou d'un petit souriceau.

Les dialogues auraient mérité d'être un peu plus travaillé. Ils sont le point faible de la sér[...]
Renaissance épique et romantique
Ce premier tome du Bois des Vierges est un réel délice. C’est avec un plaisir énorme que nous retrouvons le trait fin et poétique de Béatrice Tillier, talentueuse dessinatrice de Fées et Tendres automates. Cette fois-ci, le scénario est à la hauteur de son immense talent. Signé par un Jean Dufaux très inspiré, il pouvait difficilement en être autrement.



L’histoire est superbe, épique et romantique. L’histoire d’une haine ancestrale que se voue Humains et Bêtes, une histoire de guerre et de son cortège d’horreurs, une histoire de familles, déchirées, une histoire où Histoire et fantastiques se mêlent de la plus élégante des manière, une histoire qui évoque le conte mais aussi et surtout une tragédie shakespearienne, une tragédie sanglante et impl[...]
les rivages ensorcelants de l'enfance
Courtney Crumrin n'est pas sans évoquer un lointain cousin anglais du nom d'Harry Potter. Car ici encore, une adolescente solitaire va être confrontée au monde de la magie. Si cette incursion dans le monde de la magie se veut discrète dans le premier tome, elle s'accentue dès le second et la petite Courtney Crumrin va peu à peu perdre le pied avec le monde commun, trouvant dans la magie un exutoire à sa solitude.



Le scénario est captivant et intrigue suffisamment le lecteur pour qu'il ne lâche pas prise. Pourtant, on a la dérangeante impression qu'on ne fait qu'effleurer l'écume des choses et que l'univers imaginé par Ted Naifeh est bien plus riche et que ces trois tomes n'en sont qu'une esquisse. Délicieuse esquisse cependant.

L'idée de prendre pour narrateur une cré[...]