Merci… Voilà un titre étrange qui attire d’emblée l’attention, surtout que l’album est signé par Zidrou (la Mondaine, Lydie, les Folies Bergère, la Peau de l’Ours…)et mis en image par Arno Monin (l’enfant maudit, l’envolée sauvage)… Mais Merci, c’est avant tout un prénom, celui d’une ado qui va déraper et se retrouver devant un juge pour enfants…
Olier et Marko reviennent avec Le Vol du Goéland pour une nouvelle histoire des Godillots se déroulant cette fois lors de l’été 1918 et faisant la part belle à l’aviation et à ses aviateurs dont les exploits faisaient les unes des gazettes de l’époque…
A travers les Conquérants de Troy, Christophe (alias Scotch) Arleston et Ciro Tota continuent de nous livrer les secrets des origines du Monde de Troy, étoffer l’univers d’heroique-fantasy foisonnant sorti de l’imagination fertile et débridée du scénariste… 
Les jeunes et dynamiques Editions Margot à qui l’on doit les poétiques recueils de chansons de Brel ou de Brassens et des albums jeunesse (qui sont autant d’invitation au rêve et au voyage) s’ouvrent au neuvième art avec comme premier titre rien de moins qu’un album signé par le talentueux artiste qu’est Patrick Prugne (l’Auberge du bout du monde, Canoë Bay, Frenchman, Pawnee…)… Autant de raisons qui nous ont poussé à nous intéresser de prêt à Poulbots, hommage aux gosses des rues qu’a dessiné Francisque Poulbot avec tant de finesse, d’humour et de tendresse…
Pour les francophones, le mythe du vampire est invariablement associé à Bram Stocker dont le Dracula a presque figé l’image du Vampire. Pourtant, les connaisseurs savent combien la nouvelle de Sheridan Le Fanu avait, un quart de siècles avant l’éminent écrivain irlandais, portait en elle les germes de Dracula… Il y eut certes avant lui les écrits Lord Byron, Johann Wolfgang von Goethe ou de John William Polidori, mais la nouvelle de Le Fanu, empreinte de romantisme, était très moderne pour son époque…
Ce quatrième tome de Chimère(s) 1887 poursuit la fresque historique tissée par Christophe Pelinq et Melanÿn qui nous immerge au cœur dans le quotidien sordide et flamboyant d’une des plus prestigieuses maisons close de la capitale…
Après Holmes (évidemment), Moriarty, les gosses des rues de Londres, voici que le Dr Watson, éternelle ombre de Sherlock, devient le héros d’une série dérivée de l’univers holmésien. Il n’y aura bientôt plus guère que Mrs Hudson qui n’aura pas eu les honneurs d’une série… Mais quand un spin-off commence avec un album de cette qualité, on ne s’en plaindra pas…
Malgré une couverture alléchante, certains lecteurs pourraient ne pas se plonger dans la lecture de cette première enquête de l’Inspecteur Londubec… Ce faisant, ils se priveraient incontestablement d’un album tout à la fois audacieux, original et divertissant…
Les disparus de la Haute Boulogne nous entraîne dans l’enfance de l’un des plus célèbre héros des romans feuilletonnesques du début du XXième siècle. 
Eric Stalner nous entraîne dans le New-York de la fin de du XIXième siècle, une époque qu’il semble apprécier tout particulièrement…
New-York, 1892. Ellis Island est depuis quelques semaines la porte de l’espoir pour les milliers de migrant désireux de vivre aux Etats-Unis. Le jeune William Campbell s’amuse à jouer les sourds muets, manquant de se faire refouler avec sa mère… Peut-être aurait-il mieux fallu que ce soit le cas… Car sitôt débarqué sur le sol américain, un violent attentat fait de Will un orphelin… Traumatisé par ce terrible drame, l’enfant se mue dans un silence absolu tant et si bien qu’il est va être placé dans un établissement s’occupant d’enfants sourds et muets… Les années passent… Will devenu adulte décide de comprendre ce qu’il s’est réellement[...]
Ce quatrième opus referme une formidable histoire concoctée par Fabien Nurry et superbement mise en scène par un Merwan particulièrement inspiré. Elle raconte comment deux hommes que tout oppose qui se sont rencontré dans la boue des tranchées se sont retrouvés mêlés aux évènements d’une guerre coloniale qui opposa les tribus rifaines aux armées françaises et espagnole au début des années 20…
Avec ce nouveau diptyque mis en scène par Lounis Chabane, Jim poursuit son exploration des histoires d’amour contrariées, en s’éloignant une fois encore des sentiers battus tout en proposant une histoire simple et touchante…
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