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Cinéma


"Tu prends ton manteau, on s'en va !"
Après les très bons "American Beauty" et "Les Sentiers de la Perdition", l'énorme "Jarhead, la Fin de l'Innocence" et le magistral "Les Noces Rebelles", Sam Mendès se repose un peu et se prend des vacances pour nous délivrer son petit prout indie dans l'ère du temps.



Si vous avez vu la bande annonce, alors vous avez malheureusement vu la 1ère moitié du film. Oui ce n'est pas dépendant de Mendès, mais ça reste tout de même pénalisant.



Le film parviendra tout de même à suprendre pendant quelques bonnes séquences (Montreal, Miami et le final), toutes regroupées en 2ème partie de film.



La forme n'est pas là, le fond est gentiment cul-cul.



On remarquera cependant la très bonne prestation du couple et des seconds rôles mais cela ne suff[...]
des racines du mal
Le Ruban blanc est un film pénétrant et dérangeant qui entraîne le spectateur à s’abreuver aux sources du Mal. Comment un enfant, venant au monde, selon Rousseau, pur et innocent (pureté et innocence symbolisée par le ruban blanc) peut-il se livrer à des actes mauvais… Telle est la question à laquelle Haneke apporte des bribes de réponses.



Des tragiques événements qui secouèrent le village, nous n’en connaîtrons pas la cause avec certitude. Mais, comme les villageois qui y furent confronté, chaque spectateur nourrira des soupçons, échafaudera ses propres théories, en fonction de son ressenti et de son vécu.



Le travail réalisé sur la photo en général et sur la lumière et les ombres en particulier est d’une beauté saisissant, conférant à l’ensemble une tonalité[...]
du grand n’importe quoi rafraîchissant
Panique au village est un film d’animation totalement barge et ravagé qui démarre sur les chapeaux de roues avec un scénario improbable et une technique d’animation délicieusement désuète réalisé avec des figurines…



Les rires fusent avec régularité face aux petites perles d’humour très visuel imaginées par Vincent Patar et Stéphane Aubier. Un feu d’artifice ou l’absurdité et la poésie se mêlent de façon inextricable, une pétarade dans l’azur bleu étoilé qui porte le germe de la nostalgie des histoires que l’on imaginait enfant, lorsqu’on jouait avec nos figurines et autre playmobil et que nous étions créateurs d’univers…

Quelques longueur sur la fin, mais il est difficile de tenir la longueur quand on démarre sur les chapeaux de roues!



Bref, c’est du g[...]
sombre et réussi
Braquo est une série policière en huit épisodes, qui en appelle d’autres, tant la fin de l’ultime épisode de la première saison est un modèle de Cliffhanger…



Scénarisé entre autre par Olivier Marchal (36 quai des orfèvre, MR 7), la série se veut réaliste et quoi de plus normal puisque le scénariste et réalisateur fut membre de la Crim puis de la section antiterroriste…



Le scénario met en scène des flics borderline qui vont peu à peu s’engluer et sombrer dans le côté obscur en mettant le doigt dans un engrenage dévastateur. On se demande d’ailleurs comment ils vont pouvoir faire pour se sortir de l’infâme bourbier dans lesquels ils s’enfoncent un peu plus à chaque épisode… En cela, un parallèle peut être tissé avec The Shield, la série choc et diablement effi[...]
Une palme logique !
Vu il y a quelques jours, le film ne me sort pas de la tête mais pour autant me laisse assez perplexe quant au propos. Je le trouve très difficile d'accès et pourtant c'est peut-être un des films les plus "simples" de Haneke.



Quoiqu'il en soit un très très grand moment de cinéma. La photographie est sublime, le travail sur le noir et blanc impressionnant, l'absence totale de musique est angoissante, tous les acteurs sont excellents (les enfants sont flippants).



J'ai adoré cette vision naturaliste de la Petite Maison dans la Prairie dans l'Allemagne (Autriche ?) de 1913 avec ses monstres. Et j'ai également adoré tous les moments où Haneke nous fait croire qu'on va basculer dans le fantastique (on a parfois l'impression d'etre dans le Village de Shyamalan) pour [...]
post western tragique
« La révolution, ce n’est ni un dîner mondain, ni un évènement littéraire. La révolution est un acte sanglant ». La citation de Mao Tso-Tong qui figure sur l’affiche et qui, dans une version plus longue, ouvre le film, résume l’esprit de cette fresque sanglante.



S’ouvrant sur une scène ironique ou un pauvre paysan crasseux se voit ridiculiser et humilié par un groupe de bourgeois nantis et méprisant est particulièrement savoureuse. Insidieusement, le spectateur perçoit déjà les germes de la révolution : ce gouffre insondable qui sépare la classe dirigeante du bas peuple… Pourtant, cette injustice et ce mépris n’incite pas l’homme, un voleur de poule du nom de Juan Miranda, à embrasser les idées de la révolution qui pour lui se résume ainsi : « La révolution ? C’est quand ceu[...]
Terrible!
L’adaptation du Petit Nicolas, best-seller signé René Goscinny et mis en image par le grand Sempé pouvait laisser dubitatif. Parviendrez-t-il à retranscrire l’ambiance si particulière qui règne dans ces nouvelles pleines d’humour, de finesse et d’esprit… Et comment transformer en film les Agnan, Eudes, Geoffroy, Clotaire, Rufus, Joachim, Alceste et autres copains du Petit Nicolas ?



Non, franchement, c’était une idée par trop ambitieuse qui ne pouvait qu’être vouée à l’échec. Et pourtant… Pourtant ce film est une réussite qui respecte fort élégamment l’esprit du bouquin. Les personnages sont ma foi assez bien campés, avec une mention spéciale au Clotaire interprété Victor Carles qui est vraiment excellent ! (et qui ressemble étrangement à Cécile de France)…

Les décor[...]
un navet esthétique
Je considère ce film comme un navet...mais un navet esthtique qui a quand même du gout.



Du coup je vais y aller de ma critique si je puis dire.

Il manque un scénario à ce film. A vouloir s'éloigner de la bd, on en oublie l'essentiel : une histoire construite. Du coup on s'ennuie ferme, mais alors de chez ferme!! Tous les cliff sont attendus...Les dialogues sont à la limite du lourd, et les blagues ne sont pas fines du tout ( exemple avec le trou de balle).



Le film est plein de cliché, plein de longueur. Les plans sont travaillés mais le montage est catastrophique.



Les comédiens s'en sortent tant bien que mal dans l'histoire...Youn fait du Youn, Sylvie Testud est à contre emploi certes, mais pas utilisée à bon escient, Dujardin est bon[...]
une agréable surprise...
J'ai vu le film dimanche, en clôture de l'Etrange Festival de Strasbourg.

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et j'ai été très agréablement surpris.



Je ne connaissais pas les courts métrages et je ne sais pas si certains d'entre vous les connaissent. Toujours est-il que c'est 1h20 de bonheur.



C'est drôle, plein d'idées saugrenues, animé de façon originale et doté d'un rythme génial. On a l'impression que ça a été écrit au coin d'une table après une soirée bien arrosée, alors que les idées venaient naturellement et que les scénaristes les collaient bout à bout.

Quelle n'a pas été ma surprise que j'ai entendu un des deux réalisateurs, Stéphane Aubier (ou était-ce Vincent Patar ?), présent après la projection, annoncer qu'ils avaient boss[...]
terrifiant et édifiant
L’affiche de ce film édifiant pose dès le départ les bases glaçantes de ce documentaire. On y voit Klaus Barbie, devant un drapeau américain où les étoiles ont cédé la place aux croix gammées… Kevin Macdonald va s’efforcer, avec son documentaire, de démontrer comment ce criminel de guerre fut, avec beaucoup d’autre, protégé et utilisé par les alliés dans la lutte contre le communisme, la guerre mondiale ayant cédé le pas à la guerre froide.



La première partie s’attache à présenter le visage du « monstre », terrifiant parce qu’il est un homme. Il serait tellement plus simple de le cataloguer dans la liste des êtres dénués d’humanité. Mais si le nazisme reste à ce point terrifiant, c’est que les crimes perpétrés au nom de cette doctrine abjecte, l’ont été par des hommes, qui u[...]
Démineurs, pas des mineurs
7 ans qu'on avait pas vu Kathryn Bigelow en France et l'attente n'aura pas été vaine !



Film coup de poing à la limite du docu fiction, la réalisation brillante distille une tension palpable à chacun des plans.



On y suit une brigade de déminage en plein Bagdad et ses interventions quotidiennes. La grande force du film est de nous proposer des soldats réalistes, jamais on n'éprouvera d'empathie pour eux mais on saisit rapidement leurs aspirations, leurs motivations, leurs craintes, leur folie...



La réalisatrice dépeint également une ville où règne un climat surréaliste, où on ne sait jamais différencier un ami d'un ennemi, ce qui rajoute encore énormément à la tension du métrage.



Enfin, le film n'est jamais un pamphlet anti-guerre n[...]
Enfermé dehors
Le film se laisse apprécier, la réalisation est assez époustouflante, on ne peut que s'incliner. On sent également que le Blomkamp est un petit génie des SFX numériques, chaque plan recèle son trucage discret et parfaitement incrusté, rien à redire !!



Malheureusement, le film pêche comme nombre de premiers films de série B avec une intrigue qui partira vite dans toutes les directions sans trop savoir où elle va... On vire à l'étalage de méchas, de gros guns qui font exploser un corps humain entier (voire plusieurs à la fois), des mutations génétiques, des aliens crétins et agressifs mais finalement pas si méchants. Bref un peu de surenchère pour flatter le geek...



Mais tout ce buzz m'en avait fait attendre un peu plus, un peu de profondeur qui aurait fait de B[...]