★★★★☆ L’ennui, mère d’aventure
Astrid Bromure, planche du tome 8 © Rue de Sèvres / Parme / DreherL’Oncle Hazel, inventeur compulsif, invite Astrid à passer quelques jours dans son domaine en Ecosse. Mais ce dernier est happé par la mise au point de sa machine à dupliquer la matière, assisté par Madame Poppyscoop qui s’avère de bon conseil… et Astrid commence à s’ennuyer ferme… D’autant que Gatsby, Zelda et Fitz préfèrent courir autour du lac plutôt que de jouer avec elle !

Fort heureusement, Lindsay, le majordome d’Oncle Hazel lui ouvre les portes de la bibliothèque et lui donne à lire des carnets écrits la Aonghas Mac Muffin, grand-père d’Astrid et dans lesquels ce dernier parle de personnages légendaires vivant dans la région… N’ayant rien d’autre à faire, Astrid se lance dans leur lecture et finit par les dévorer avec délectation… Elle apprend l’existence de deux clans de lutins qui vivraient sur les Terres Rousses que l’oncle désire vendre pour financer ses recherches…

Ni une, ni deux, elle parvient à convaincre son Oncle Hazel de partir à leur recherche… Astrid et son petit monde sont loin d’être au bout de leurs surprises !


une nouvelle aventure jubilatoire, rocambolesque et déjantée
Bien que destiné à la jeunesse, j’avoue que je me lance toujours avec un réel plaisir dans les aventures rocambolesque et délicieusement fantastique de la pétillante et délicieuse Astrid, fille d’un milliardaire qui a l’ennui en horreur…

Astrid Bromure, planche du tome 8 © Rue de Sèvres / Parme / DreherAprès avoir rencontré tour à tour la célèbre Petite Souris, les fantômes qui hantaient son école, rencontré l’enfant sauvage dans la jungle de Gabokonga, Nessie, le Yéti, un lapin cambrioleur et épuisé sa baby-sitter, Astrid va donc retrouver son oncle excentrique et rencontrer les Uppis et les Doonies, deux clans de lutins rivaux respectivement mycophiles et micophobes pour qui tout est prétexte à chamaillerie… Dès la première séquence, on retombe sous le charme ce cette gamine aussi audacieuse qu’ingénieuse qui a su trouver la manière de convaincre sa mère de la laisser aller en Ecosse en compagnie de la fameuse Madame Poppyscoop…

Les nouveaux personnages de cet album s’avèrent tous particulièrement haut en couleurs, de l’Oncle inventeur à son mystérieux majordome qui cache bien des secrets inavouables, révélés en toute fin de l’album… L’humour et les délicieux dialogues entrent en résonance avec le scénario inventif et irrésistible de Fabrice Parme et ses dessins stylisé et épurés qui nous entraînent avec élégance et légèreté dans des Années Folles joyeusement rafraîchissantes…

Astrid Bromure, planche du tome 8 © Rue de Sèvres / Parme / DreherLa pétillante et malicieuse Astrid Bromure est de retour pour de nouvelles aventures écossaises…

Invitée par l’Oncle Hazel à passer quelques jours de vacances dans son manoir écossais, Astrid va vite déchanter… Assistée de la brillante Madame Poppyscoop qui est du voyage, son oncle se consacre exclusivement à sa nouvelle invention, un duplicateur de matière, délaissant une nièce qui déteste s’ennuyer… Fort heureusement, Lindsay, le majordome du domaine, va lui donner de vieux carnets écrits par le grand-père d’Astrid… D’abord dubitative, Astrid va les dévorer et y apprendre l’existence de lutins vivants dans les Terres Rousse, lopin de terre que son oncle désire vendre pour financer ses recherches… Ni une ni deux, Astrid va entraîner son petit monde peu convaincu à la recherche de ces créatures mythiques !

Stylisé et plein d’élégance, le dessin de Fabrice Parme nous entraîne dans des années folles délicieusement loufoques à la suite d’une gamine audacieuse qui ne tient pas en place… Mettant en scène des personnages savoureux, son scénario virevoltant et rocambolesque s’avère entraînant à souhait, le tout porté par des dialogues irrésistibles et rafraîchissant… Huitième opus d’Astrid Bromure, Comment filouter les lutins est une délicieuse lecture estivale pour jeunes… et vieux jeunes !


- Je mets en vente une partie de mes terres, les Terres Rousses, pour financer mes inventions.-
- Papa aime bien être propriétaire. Pourquoi ne pas lui vendre.
- Mes inventions ?
- Tes Terres Rousses.
- Pour lui éviter de se faire braconner.
- Et éviter qu’il te le reproche pendant des mois jusqu’à ce que tu craques et que tu les lui rachètes au double de leur prix.
- La fille d’un homme d’affaire…dialogue entre Oncle Hazel, Astride Bromure et Madame Poppyscoop

Chronique by Le Korrigan