Passionné de sciences et de technologie et persuadé d’être plus intelligent que ses pairs, Edison s’est attiré l’inimitié des profs de son bahut comme de ses camarades qui ne manquent pas une occasion s’en prendre à lui.
Un jour, échappant à ses poursuivants grâce à des chaussures à roulettes de son invention, ses talents attirent l’attention d’un ado rêvant d’intégrer l’Hovershot Club, l’équipe du bahut et qui va lui demander de trafiquer sa planche. Edison ne s’intéresse absolument pas à ce sport de brute épaisse mais va néanmoins répondre à sa demande et deviendra, de fil en aiguille, le mécano attitré de l’équipe…
Dirigée par une nouvelle coach, l’équipe compte bien ne pas finir dans les profondeurs du classements… Mais, tôt ou tard, ils vont retrouver face à eux les Red Slayers, dirigés par la poigne de fer par Moseer, leur entraineur qui se trouve être le propre père d’Edison qui a ce sport en horreur alors que leur joueur vedette des Red Slayers n’est autre qu’Hunter, le frère d’Edison…
Luigi Formola et Dario Custagliola nous entraînent dans un récit entraînant et dynamique sur fond de championnat de sport âprement disputé…

Le sport n’existant pas (ou tout au moins pas encore !) dans la vraie vie, les auteurs emménagent des pauses narratives pour en expliquer les tenants et les aboutissants au lecteur de façon fun et fluide. Cependant, les séquences retranscrivant les matchs de l’équipe du collège, qui prend de l’assurance grâce à leur coach stricte mais bienveillante, semblent parfois quelques peu obscur et cela est d’autant plus dommage que le dessin dynamique d’Albhey Longo en retranscrit avec force toute l’énergie. Les référence aux anims japonaises parlant de compétitions sportives sont patente, de la façon de les mettre en scène en passant par le nom de certaines stratégies qui amusent autant le bien nommé Edison que les lecteurs auxquels cet album se destine. Le trait énergique du dessinateur italien met en scène des personnages joyeusement barrés dont il souligne l’attitude avec des poses aussi théâtrale que caricaturales.
Mais si l’histoire de ce championnat s’intéresse aux compétitions sportives de façon drôle mais convaincante, les auteurs développent en parallèle l’histoire d’une famille recomposée totalement dysfonctionnelle, avec un père obnubilé par les enjeux sportif qui fait passer son rôle de coach bien avant celui de père et n’hésite pas à user de stratagèmes peu fairplay pour arrêter la progression d’une équipe en plein essor… Cette seconde composante de l’histoire est d’abord très feutrée et le lecteur ne prend conscience que plus tard de jalons posés par les scénaristes au fil du récit, ce qui accentue sa dramaturgie et son intérêt…

Luigi Formola et Dario Custagliola nous entraînent dans un récit d’aventure sportive futuriste où deux équipes vont s’affronter à distance pour le titre inter-collège…
L’hovershot passionne les foules et faire partie de l’équipe du collège est pour beaucoup un objectif en soit ! Cette année, un nouveau coach va tenter de faire sortir l’équipe du bahut du tréfond du classement, ce qui ne sera pas facile quand le championnat est dominé par les Red Slayers et leur coach légendaire… Inventeur de génie, Edison se moque de ce sport comme de sa dernière chaussette mais il va se retrouver mécanicien de l’équipe, non par esprit de compétition mais parce que cela lui permettra d’avoir à nouveau accès à son laboratoire chéri qui lui était interdit depuis une sombre histoire de lunettes Ultra Kong Destroyers.
Mêlant compétition sportive et famille recomposée particulièrement dysfonctionnelle, les auteurs italiens parviennent à tisser un récit haletant. Les matchs sont joliment mis en image dans un style inspiré du manga par le trait énergique d’Albhey Longo même si, sport fiction oblige, on peine parfois à comprendre les différentes actions de l’affrontement… Amitié, amour, filiation et compétition seront au programme de ce titre jeunesse rafraîchissant…
- A partir d’aujourd’hui, c’est du sérieux ! Je veux mener l’Hovershot Club à la victoire dans le championnat.
- T’es au courant que l’année passée on est arrivé dernier ?
- Derniers ? Pas de chance !
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