ROME (Reuters) - Faire l'amour dans les toilettes d'un café n'a rien d'un attentat à la pudeur, tant que la porte reste fermée, a estimé un tribunal italien.

Aucune charge n'a été retenue mardi contre un couple suisse que le propriétaire d'un bar de Côme, dans le nord de l'Italie, accusait d'obscénités après l'avoir surpris en train de s'ébattre dans les WC de son établissement, rapporte l'agence de presse Ansa.

Le juge Luciano a mis un terme à la procédure, arguant du fait que la porte était fermée. Il a cependant condamné l'homme à 200 euros d'amende pour avoir cassé le verrou des toilettes après avoir été trouvé le pantalon sur les chevilles.

"Si le barman m'avait laissé le temps de m'habiller ça ne serait pas arrivé", a déclaré la Suissesse.