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un cadavre qui coûte cher
c'est un hérisson qui piqait,qu piquait...

MARSEILLE (AP) - Le tribunal administratif de Marseille a condamné mardi l'Etat français à verser quelque 3,2 millions d'euros à un groupement de cinq assureurs et à la société Air France à la suite de la présence inopportune d'un hérisson en bordure de piste, sur l'aéroport Marseille-Marignane (Bouches-du-Rhône).

Le 22 mars 1998, le cadavre d'un hérisson avait attiré de nombreux goélands, dont une douzaine ont été aspirés par le réacteur gauche d'un Airbus A-320 qui s'apprêtait à décoller. L'avion avait dû stopper en catastrophe en bout de piste, avec un réacteur et un train d'atterrissage endommagés. Aucun des passagers de l'appareil n'a été blessé.

A l'audience, le commissaire du gouvernement, a lui aussi conclu à la responsabilité de l'Etat. Si la présence du hérisson mort n'a pas été détectée, a-t-il expliqué, c'est parce qu'un agent de l'aéroport, chargé à titre préventif de repérer chaque matin les animaux morts en bordure de piste, avait connu une panne de réveil.

Les assureurs et Air France avaient dès lors décidé d'attaquer l'Etat, dont dépend l'aviation civile, devant le tribunal administratif de Marseille. AP
Le Korrigan



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