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Vol de cheveux
un coiffeur lunatique?

Neil Armstrong, le premier homme à avoir mis le pied sur la Lune, menace de poursuivre son coiffeur: celui-ci a en effet subrepticement mis de côté les cheveux de l'astronaute qu'il a réussi à vendre pour une somme... astronomique eu égard au "produit".

Armstrong était un fidèle client de Marx's Barber Shop à Lebanon (Ohio) dans l'Est des Etats-Unis où il se rendait environ une fois par mois. Il n'est pas prêt d'y retourner depuis qu'il a appris que M. Marx Sizemore n'a pas jeté à la poubelle ses mèches tombées à terre lors d'une coupe l'an dernier et qu'il a même réussi à les vendre pour la coquette somme de 3.000 dollars (2.500 euros) à un collectionneur en mai 2004.

"Je n'ai pas prétendu que je ne l'avais pas fait", se défend le coiffeur. "Je lui ai dit que je l'avais fait." M. Sizemore ajoute que Neil Armstrong lui a demandé d'essayer de récupérer ses cheveux mais que l'acheteur ne veut rien savoir. "J'ai rappelé Neil pour lui dire ça. Et puis j'ai eu cette lettre de l'avocat", ajoute Marx Sizemore.

Le conseil de Neil Armstrong écrit que cette vente viole une loi de l'Ohio protégeant les droits des célébrités. Il menace le coiffeur de poursuites si celui-ci ne rend pas les cheveux ou s'il ne fait pas profiter une oeuvre de charité de son gain; il lui demande aussi payer les frais de justice. M. Sizemore dit avoir répondu qu'il avait déjà dépensé la majeure partie des 3.000 dollars pour payer ses factures.

Le coiffeur dit avoir vendu les cheveux à un agent de John Reznikoff, un collectionneur américain répertorié dans le livre Guinness des records pour être le détenteur de la plus grande collection de cheveux de personnages historiques. Sa collection, assurée un million de dollars (820.000 euros), compte des cheveux d'Abraham Lincoln, de Marilyn Monroe, d'Albert Einstein et même de Napoléon.

Neil Armstrong était le commandant de bord de la mission Apollo 11 sur la Lune en 1969. Il a quitté le programme spatial américain en 1971 pour enseigner l'ingénierie aéronautique à l'université de Cincinnati. Il apparaît rarement en public et donne peu d'entretiens à la presse. AP
Le Korrigan



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