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Les Quatre Fantastiques
Les Quatre Fantastiques



Fiche descriptive

Fantastique

Tim Story

Ioan Gruffudd, Jessica Alba, Michael Chiklis

20 Juillet 2005

1h50min.

Chronique
Les Quatre Fantastiques
4 Fois plus, 4 Fois moins...

Reed Richards s'apprête à explorer le coeur du cosmos pour percer les mystères de nos origines. A ses côtés : l'astronaute Ben Grimm, son ex-compagne Sue Storm et le pilote casse-cou Jimmy Storm.
Au cours de leur mission, la station spatiale s'engouffre dans un nuage de particules radioactives. Les codes génétiques des quatre astronautes en sont altérés à jamais...
De retour sur Terre, le corps de Reed acquiert une élasticité surhumaine. Sue Storm, capable de se rendre invisible et d'engendrer de puissants champs énergétiques, devient "La Femme Invisible". Johnny, en raison de ses propriétés pyrotechniques, se fait appeler "La Torche Humaine". Ben, transformé en géant de pierre, devient "La Chose".
Les quatre rescapés se découvrent une nouvelle raison de vivre : mettre en échec les plans diaboliques de Fatalis et protéger New York contre toutes les menaces.
un film plutot moyen...


4 Fois plus, 4 Fois moins...
Bon, ben un de plus. Une adaptation marvel/comics en plus à porter au crédit (littéralement, suivez mon regard…) des studios amis-requins. Evidemment, après le tour des héros solitaires (« Batman begins » récemment) devait revenir (après « X-Men ») celui des groupes de héros habillés en collant moulant et capables de prodiges plus cinégéniques les uns que les autres.

Les 4 Fantastiques ne sont pas n’importe quel groupe de héros, et leurs exploits ont marqué plus d’une génération de fans de comics depuis les années 60 ( !), rien que ça... Il était donc normal qu’ils acceptent enfin de se faire filmer. Or, il s’agit là d’une véritable famille, qui vivent et travaillent ensemble au sein d’un building de verre et d’acier (ben oui, ce sont de vrais américains). C’était à l’époque leur originalité pionnière, et le réalisateur fait un effort louable pour nous le montrer, même si bien sûr ici les choses sont accélérées par le truchement scénaristique.

Justement, c’est là que le bas blesse, puisque cette même frénésie de construction narrative oblige les auteurs du film à nous pondre un Fatalis nouveau, président richissime d’un groupe industriel colossal et doté de super-pouvoirs suite à un accident spatial (ah…l’espace…); ce qu’il n’a jamais eu… Dans les comics originaux, Fatalis se blesse gravement lors d’une expérience pour parler à sa mère défunte (ici, ce côté est complètement oblitéré) alors que Red Richards (un collègue étudiant scientifique) l’avait prévenu des risques. Le considérant comme responsable de son échec, Fatalis rentre en Latvérie (c’est un monarchiste de l’est, quel horreur !), se construit une armure surpuissante, et les aventures commencent…

Clairement, les studios et le réalisateur ont axé leur production sur l’humour et la légéreté, alors que la découverte des pouvoirs est l’occasion de se marrer un peu ET de montrer le torse musclé de Chris Evans et la petite culotte de Jessica Alba…qui d’ailleurs est un peu dénaturée en blonde aux yeux bleus. Je ne sais pas si ce choix était le meilleur, même si je l’adore. On la préférera dans la série culte "Dark Angel" ou "Sin City", même si l’on ne peut lui reprocher d’accepter un tel rôle pour prendre son envol.
Pour le reste, Ioan Gruffudd (Richards) m’a convaincu (ce qui n’était pas évident), et puis c’était assez drôle de voir Michael Chicklis ("The Shield" !) en pathétique grosse chose qui fait un peu carton-pâte.

Le scénario est limite, mais l’essentiel est vraiment dans le divertissement, avec cascades et effets spéciaux au menu, saupoudré de romantisme lycéen potache. On y est sensible…ou pas.

Bref, ce n’est pas le meilleur, ni le moins bien, il faut juste savoir pourquoi on va se 4F-iser la tête le soir où l'on prend son ticket…
Keenethic



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