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The Descent
The Descent



Fiche descriptive

Horreur-épouvante

Neil Marshall

Natalie Jackson Mendoza, Shauna Macdonald, MyAnna Buring

12 Octobre 2005

1h49min.

Chronique

En plein milieu du massif des Appalaches, six jeunes femmes se donnent rendez-vous pour une expédition spéléologique.
Soudain, un éboulement bloque le chemin du retour. Alors qu'elles tentent de trouver une autre issue, elles réalisent qu'elles ne sont pas seules. Quelque chose est là, sous terre, avec elles... Quelque chose de terriblement dangereux décidé à les traquer une à une...
un bon film !


Remonter et descendre…
« The Descent » est une bonne surprise. D’abord, et très simplement, parce que ses héros sont des héroïnes, ce qui n’est pas très courant, au cinéma comme ailleurs. Un brin caricaturales (voire « transformées » sur la fin) mais pas trop, elles confèrent un ton singulier, plus humain peut-être, à l’œuvre de Neil Marshall (rigolo « Dog Soldiers »), qui en est aussi scénariste. Le film se veut terrifiant, et les efforts du réalisateur pour nous le rendre tel sont louables, bien qu’un peu convenus à mon sens.
Autant je trouve que tout commence très bien (avec une vraie histoire, même si elle n’est qu’ébauchée), autant j’ai eu l’impression que peu à peu le film s’enfonçait dans les poncifs du genre, ou tous les tournants sont bons pour faire sursauter le spectateur, et où les héros deviennent de véritables survivants aux capacités légèrement surhumaines, surtout en face d’un tel adversaire qui dans son environnement devrait être quasiment intouchable…
Sans déflorer la surprise de l’histoire, disons juste que je trouve le choix scénaristique judicieux, mais que j’aurais bien voulu un peu plus de recherche sur certains points de détail. En fait, j’aurais sans doute voulu quelque chose de plus linéaire et de plus policé (de plus cérébral, peut-être), mais cela n’engage que moi… J’ai toujours été allergique à la loi du « Pourquoi est-il si méchant ? Parce que !!!... ». Quelques petites justifications moins primitives m’auraient ravi. Mais je pinaille.

Au début, on notera l’usage d’effets spéciaux surannés, et ça passe mal. Heureusement le recours au maquillage corrige ensuite le tir, et nous offre un ennemi au visage plutôt réussi.
On notera à ce propos l’influence « Nosferatu » et aussi celle de « Carrie » ; mais moi les bains de sang, ça me soûle smiley

L’ambiance est sombre ; mais pas tant que ça, alors que la claustrophobie et l’obscurité du début de film laissent la place aux grandes cavernes et à la lumière tamisée. Dommage…
La réalisation reste néanmoins maîtrisée et très, très efficace. Avec un budget si modeste, c’est une belle réussite.

En allant voir ce film, vous ferez le plein de sursauts de terreur, et de quelques plans jubilatoires, voire esthétiques… Bien entendu, vous vous prendrez comme moi les pieds dans quelques ficelles éculées du genre…mais puisque c’est pour tomber tout en bas…
Keenethic



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