Le Puits des ténèbres conclue le second diptyque des éternels, série explorant les arcannes de la joaillerie à travers la vie mouvementée d’Uma, héroïne sexy, aux mensurations de rêve…

Si le dessin de Felix Meynet reste clair et efficace, faisant la part belle aux formes généreuses du personnage principal de la série, il est cependant dommage cependant de ne pas avoir des décors plus soignés et plus détaillés… Certaines planches n’ayant pour seuls et unique décors qu’un dégradé verdâtre ou qu’un aplat de couleur! Certes, l’attention du lecteur est ainsi centrée sur l’action mais on peu regretter que le travail graphique n’ai pas été plus approfondi…

Au fil des tomes, les auteurs s’attardent beaucoup moins sur la personnalité des principaux personnages (et particulièrement sur celle, tourmentée, de la jeune héroïne) pour se centrer plus encore sur l’action pure et dure. La construction de l’album par des flash-back est certes intéressante mais le manque de profondeur des personnages et l’intrigue ténue font qu’au final, la série peu décevoir les lecteurs du premier tome tout en restant d’assez bonne facture…

La série conserve néanmoins une certaine fraîcheur de par la possibilité d’explorer de nombreux points du globe et d’utiliser l’histoire contemporaine (dans ce diptyque la situation du proche-orient, et le conflit israëlo-palestinien) comme toile de fond aux aventures mouvementés de cette police secrète des diamantaires…

Un album léger et rythmé qui a toutefois bien du mal à entretenir l’enthousiasme des premiers tome…