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La Colline a des yeux
La Colline a des yeux



Fiche descriptive

Horreur-épouvante

Alexandre Aja

Aaron Stanford, Ted Levine, Kathleen Quinlan

21 Juin 2006

1h43min.

Chronique
La Colline a des yeux
Désert miné

Pour fêter leur anniversaire de mariage, Big Bob Carter, un ancien policier de Cleveland, et sa femme Ethel ont demandé à leur famille de partir avec eux en Californie. Big Bob est sûr que faire la route tous ensemble les aidera à resserrer des liens familiaux un peu distendus.
Même si tout le monde vient, personne n'est vraiment ravi d'être là. Lynn, la fille aînée, s'inquiète du confort de son bébé. Son mari, Doug, redoute de passer trop de temps près de son beau-père. La jeune Brenda regrette de ne pas être allée faire la fête à Cancun avec ses amis. Et Bobby ne s'intéresse qu'aux deux chiens de la famille.
Une route désertique va conduire les Carter vers le pire des cauchemars...
un film plutot moyen...


Désert miné
Remake du classique du genre de Wes Craven, « La Colline a des Yeux » version 2006 se démarque de son illustre aîné par un remaniement scénaristique et, bien entendu, par une réalisation plus actuelle.

Le tout est efficace et basée sur une trame sympathique (les conséquences de l’arme nucléaire sur le sol américain, ça nous change de Tchernobyl…) ; mais trop téléphonée à mon goût. On sait toujours à l’avance ce qui va se passer, à part peut-être pour l’attaque de la caravane qui est assez radicale. Après, on se lasse de voir les américains modèles s’en prendre plein les dents sans vraiment réagir ni réfléchir. On a du mal à croire aussi que des mutants claudiquant puissent être aussi discrets et aussi rapides, mais c’est un film d’horreur, et l’on est devant l’écran pour que ça saigne, alors…

Bien sûr, les mineurs ont la gueule de leur emploi, mais j’aurais apprécié un peu plus d’originalité. Certaines déformations sont tout à fait suffisantes et réalistes (même en étant légères), d’autres semblent inexistantes ou alors complètement disproportionnées. Moi, celui que j’ai le moins aimé, c’est le gros baraqué pas futé. Trop cliché.
Et globalement, il n’y a pas assez de personnages. On perd l’impression d’inéluctable qui sied si bien à ce genre de réalisation gore-horrifique, et c’est dommage.
Par contre, la famille-proie tourne bien et est plutôt crédible (bien qu’encore un peu convenue, bien sûr).

On salue au passage notre compatriote Alexandre Aja pour être parvenu à se hisser à ce niveau d’audience, même si l’on aurait pu apprécier une « french touch » plus rafraîchissante.
Notons cependant qu’à cause de la censure américaine, une partie des scènes violentes ont été coupées au montage, mais se retrouveront dans le DVD.
Le film reste à mon sens une réflexion sur l’isolationnisme américain intéressante, qui tâche de faire écho aux critères du cinéma de genre.
Keenethic



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