Le Dernier Templier s’inscrit dans la mouvance des ouvrages qui se sont inscrits dans la lignée fructueuse du Da Vinci Code de Dan Brown.

A l’instar de Dan Brown, Raymond Khoury s’efforce d’entremêler une enquête contemporaine soutenue, fertile en morts et en rebondissements, avec l’Histoire, sur fond de complot ourdi dans les couloirs du Vatican. Une fois de plus, l’Eglise se serait efforcée au cours des siècles de cacher aux croyants la vérité sur le Christ et aurait bâti son ministère sur un mensonge en toute connaissance de cause.

Avec ce thème à présent réchauffé mainte fois, il aurait fallu un certain talent pour exister dans l’ombre de ce best seller incontesté, qui n’était pas non plus exempt de défauts qui pouvait apparaître à beaucoup comme rédhibitoires. Mais le style sans âme de l’auteur (à moins qu’il ne s’agisse d’une mauvaise traduction) et la platitude navrante de l’enquête ne sauve pas ce roman de suivre la même voie que le Faucon-du-Temple, à savoir un naufrage.
La fin, particulièrement ridicule autant que hautement improbable, clos un ouvrage peu intéressant, manquant de rythme, n’évitant pas les poncifs du genre et n’atteingnant pas, et de loin!, les qualités du bouquin pourtant très critiquable de Dan Brown.

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Pour les amateurs du genre, il reste le superbe et incontournable Pendule de Foucault de l’immense Umberto Eco. On retrouve dans son récit un style, une trame et une érudition peu commune qui captive littéralement le lecteur et l’entraîne dans les méandres de l’Histoire avec un talent indéniable…

Le Dernier Templier est au final un livre aussi dispensable que décevant…



Avec beaucoup de travail, un meneur de jeu Nephilim devrait pouvoir en faire quelque chose... C'est dans cette optique que je m'étais lancé dans sa lecture et cela reste le seul angle d'attaque de ce bouquin...