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99 FRANCS
99 FRANCS



Fiche descriptive

Littérature Générale

Frédéric Beigbeder

Gallimard

Chroniques

« En ce temps-là, on mettait des photographies géantes de produits sur les murs, les arrêts d'autobus, les maisons, le sol, les taxis, les camions, la façade des immeubles en cours de ravalement, les meubles, les ascenseurs, les distributeurs de billets, dans toutes les rues et même à la campagne. La vie était envahie par des soutiens-gorge, des surgelés, des shampoings antipelliculaires et des rasoirs triple-lame. L'oeil humain n'avait jamais été autant sollicité de toute son histoire : on avait calculé qu'entre sa naissance et l'âge de 18 ans, toute personne était exposée en moyenne à 350 000 publicités. Même à l'orée des forêts, au bout des petits villages, en bas des vallées isolées et au sommet des montagnes blanches, sur les cabines de téléphérique, on devait affronter des logos 'Castorama', 'Bricodécor', 'Champion Midas' et 'La Halle aux Vêtements'. Il avait fallu deux mille ans pour en arriver là. »
un bon bouquin !


marketing littéraire
Avec 99 francs, Frédéric Beigbeder porte un regard cynique et désabusé sur notre monde en général et sur l’univers (ô combien impitoyable) de la pub en particulier.

Octave, le narrateur, se lance dans l’écriture de ce roman avec la ferme intention de se faire virer, de quitter ce travail amoral, de déposer les armes et de ne pas participer à cette troisième guerre mondiale, une guerre insidieuse et invisible que se livrent les multinationales à coup de dollars et de spots publicitaires abrutissants dans le but d’augmenter plus encore leur capital exorbitant et engraisser des retraités américains obèses et oisifs.

Si le roman est captivant, avec son lot d’aphorismes qui valent leur pesant de cacahuètes, sa fin nous laisse un peu sur notre faim. Cependant, l’humour décapant de ce pubeux révolutionnaire désireux de changer le monde ou tout au moins de ne plus participer au sordide abrutissement des masses et le ton volontairement cru et brut de décoffrages de certains propos confèrent à ce roman une tonalité vraiment à part… Frédéric Beigbeder a incontestablement un style indéniable séduisant…

Pourtant, 99 francs, vite achevé, ne laisse pas une marque impérissable. Un roman vite lu et vite rangé, pas de ceux dans lequel on se replonge volontiers après une première lecture.

Mais laissez vous tout de même tenter, vous passerez un moment agréable sans être impérissable, en compagnie d’Octave et vous suivrez avec intérêt sa chute vertigineuse dans l’abîme.
Le Korrigan


un excellent bouquin!


le règne de la pub crapule
Ce roman est excellent et pourtant il résume le monde pervers , vicieux et prêt à tout de la publicité ou plutôt d'un microcosme qui tente par tous les moyens de faire acheter aux gens tout et n'importe quoi et surtout ce dont on a pas besoin et cela à tout prix.

On découvre un monde subversif, sans limite et prêt à tout pour faire gober aux bons citoyens , la bonne ménagère de 50 ans et les auters toutes les niaiseries qui feront acheter , toujours consommer et sans résister les objets les plus inutiles et moches de la socité de consommation.

Tous les coups sont bons , les publicitaires ne reculent devant rien pour arriver à leur fin : la consommation ou la consomania. Pire ces gens-là s'auto congratulent, s'auto félicitent et s'auto récompense pour se donner bonnes consciences et crier à l'art nouveau.

par Valérie Miailhe
1000 visages

un bon bouquin !


Sea, sex and Pub
Sea, sex and Pub 99 F de Frédéric Beigbeder, est un roman-réalité, postmoderne et surdopé : vivez la pub française de l'intérieur, avec Octave Parango créatif publicitaire brillant, à qui tout réussit, sauf lui-même… Une description au scalpel du petit monde de la pub. Ce roman, à l'écriture moderne, bourré d'humour, est plaisant à lire, et fera passer de très bons moments à ses lecteurs, tout en les instruisant sur un milieu au sourire Colgate. Seule la fin, porno-gore, est sujette à caution. 99 francs vaut surtout pour sa description carricaturée, mais réaliste du milieu publicitaire, et son analyse pertinente de ses dégât sur la société.

par Bernard Delabre
homme invisible



Inspiration jeux de rôle

Cette fiche n' est référencée comme inspi pour aucun jeux de rôle.