Pour le deuxième épisode de la franchise « Les 4 Fantastiques », les scénaristes ont attaqué du costaud. Pensez donc : Le Surfeur d’Argent lui-même !!!
Car s’il est un « super-vilain-héros » qui a eu son compte de fans, c’est bien celui-là. La planche, ça fait toujours son effet, y compris sur les gosses qui n’ont jamais essayé de ressembler à Kelly Slater…
Serviteur de l’omnipotent dévoreur de mondes Galactus (une autre légende, bien qu’il soit apparu peu souvent), Norin-Radd est son héraut, son éclaireur… L’histoire originelle est une des plus importantes de l’univers Marvel, car il s’agit de la rencontre d’un monde avec son apocalypse.
Le scénario reste simplet : il faut (encore !) sauver le monde. Mais la rencontre avec Le Surfeur d’Argent est surtout l’occasion pour les vieux de la vieille Dame Marvel de se pâmer devant le look et les pouvoirs du héraut de la fin des temps. La voix anglaise est celle de Laurence « Morpheus » Fishburne, mais son doubleur français n’est pas de la partie…dommage.
Fatalis revient faire de la figuration, en étant toujours assez (trop ?) différent de son avatar de papier. On voit encore Jessica Alba dénudée (toujours pas à sa place en blonde aux yeux bleus) et le torse de Chris Evans (pourquoi lui il est pas blond ?), comme dans le premier épisode…bref, on ne change pas une recette cul-cul qui gagne, et faut penser à tous ces spectamateurs.... Globalement, c’est téléphoné et convenu, potache ; mais bon, je le répète : y’a Le Surfeur d’Argent
. Cela dit, 1h32 de film de nos jours, même si ça multiplie le nombre d’entrées pour les studios, c’est la honte, surtout pour traiter l’une des plus grandes aventures de l’histoire Marvel… Alors évidemment, l’histoire est expédiée.
La quintessence du plaisir du fan survient quand enfin Galactus s’abat sur notre planète, et que le Surfeur d’Argent plonge dans le maëlstrom de sa puissance, à sa rencontre. On est alors en extase, et on se demande comment le look très sixties et psychédélique du plus fantastique des consommateurs va être adapté… Et là, si la solution est fuyante, c’est à mon avis la meilleure de toutes, car cela me semblait être une sacrée gageure. Finalement, Galactus est comme il aurait toujours dû être.
Si vous avez suivi, les 4 Fantastiques ne méritent toujours pas d’être installées au firmament de la gloire marvhollywoodienne. D’autres super-héros ont fait beaucoup mieux. Mais il y a Le Surfeur d’Argent, et ça, c’est la classe
Enfin, on notera un joli clin d’œil à Stan Lee au début du film. On en profite pour rendre hommage au maître, qui nous a fait rêver il y a bien longtemps, et à qui l’on doit de continuer à se divertir à coups de super-héros.