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Au nom du fils
Le Scorpion



Fiche descriptive

Aventure

Le Scorpion

Tome 10

Stéphen Desberg

Enrico Marini

Enrico Marini

Dargaud

9 novembre 2012

Chroniques
Le Démon au Vatican
Le Démon au Vatican
L'Ombre de l'Ange
un fil rouge bien ténu
Au nom du fils
Un Album charnière crépusculaire
La neuvième famille
Un lourd héritage
Le mauvais augure
L’héritage des Trebaldi

Envers et contre tous, le Scorpion s'approche de la terrible vérité entourant sa naissance. Les intrigues entre les Latal et les Trebaldi s'intensifient, les masques tombent... Le pape est de plus en plus isolé et le Scorpion n'a qu'un seul but : rendre justice à sa mère. Le Scorpion saura-t-il enfin qui est son père ? Flash-back et révélations au coeur même du pouvoir, à Saint-Pierre...
un excellent album!


Un Album charnière crépusculaire
C’est dans une ambiance crépusculaire que se déroule ce dixième tome du scorpion qui clos ce premier cycle. Cet album est l’aboutissement d’une série magistralement menée et mise en scène, qui s’achève par la fracassante révélation finale dans une Rome en déliquescence qui semble figurer l’Apocalypse (du latin apokalupsis signifiant Révélation!). Cette série divertissante d’aventure se déroulant dans une uchronie renaissance s’amorce sur l’opposition farouche entre deux deux hommes, le Cardinal Tribaldi et Armando Catalano, aventurier charismatique, bretteur hors pair et trafiquant de relique, pour déboucher sur des conspirations de grandes ampleur où des familles antiques se disputent le pouvoir sur Rome et sur le monde connu…

Le pape est de plus en plus isolé dans sa cité du Vatican alors que tous l’abandonnent peu à peu. Le chaos s’insinue dans les rues désertées. La lutte entre les familles qui depuis des siècles se partagent le pouvoir sur Rome semblent atteindre son paroxysme. Latal et Tribaldi s’affrontent une ultime fois, aiguillés par la haine ancestrale qui les oppose et les déchire dans une confrontation subtilement orchestrée… La structure de l’album, construit sur de nombreux flash-back, est complexe et alambiquée, impulsant à l’album un rythme qui va crescendo. Le suspens se fait de plus en plus pesant, presque oppressant, alors qu’on s’achemine lentement vers l’abîme ouvert par le voile des apparences qui se déchire, enfin.

Graphiquement, ce dixième tome du Scorpion est encore et toujours époustouflant. Enrico Marini fait montre de son immense talent de metteur en scène. Il soigne ses plans et accentue ses cadrages pour dynamiser l’action et accentuer l’efficacité de son découpage nerveux. Le travail de colorisation est une nouvelle fois de toute beauté. Ses jeux de lumière, sa façon de jouer avec les ombres et les clair-obscur est saisissante et l’œil se perd à contempler les subtils nuances de son travail. Du grand art, assurément…

Ainsi s’achève un cycle qui en appelle bien évidemment d’autre. Le lecteur sait à présent les raisons de la haine de Cosimo Trebaldi à son égard… Mais de nombreuses questions sont encore en suspens. Au vue de ses antécédents, on est bien sûr en droit de douter de la sincérité de la relation que noue Ansea Latal avec le Scorpion. En est-il lui-même dupe? Et quel moyen de pression Marie-Ange de Sarlat souhaite-t-elle offrir au père du Scorpion? Voilà qui promet un second cycle haut en couleur!
Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

Cette fiche n' est référencée comme inspi pour aucun jeux de rôle.