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Blue Estate [4/4]
Blue Estate



Fiche descriptive

Policier

Blue Estate

Tome 4

Viktor Kalvachev, Yanev Kosta, Andrew Osborne

Peter Nguyen,Robert Valley,Toby Cypress,Kieran,Nathan Fox,Aleksi Briclot,Dave Johnson

Ankama

Hostile Holster

avril 2013

Chroniques
Blue Estate [1/4]
un polar tarantinesque

polar - pole art
Blue Estate [2/4]
Engrenage fatal
Blue Estate [3/4]
Droit dans le mur
Blue Estate [4/4]
Fin de saison

Plane sur ce dernier tome de Blue Estate comme une senteur boisée, roussie… Ses personnages, empêtrés dans cette nuée, sont comme portés par les paroles de Buffalo Soldier de Bob Marley : « Fighting on arrival, fighting for survival »…

Car oui, c’est bien de survie dont il s’agit ici. Et l’esprit de Jah ne veille à coup sûr sur aucun d’entre eux. Le jeu est dévoilé, les masques sont tombés et la place est, si ce n’est enfumée, en tout cas bien fumeuse.
un bon album !


Fin de saison
Le premier cycle de Blue Estate s’achève dans un déluge de plomb. Les flèches décochées par les différents arcs narratifs trouvent leurs cibles respectives : les derniers masques tombent alors que la guerre annoncée entre les mafias russes et siciliennes explose au grand jour. Tony, fils du patriarche du clan Luciano ayant dézingué le célèbre acteur Bruce Maddox, blanchisseuse de la mafia russe, la guerre entre Don Luciano et Vadim Razov semble imminente. Pour se racheter, Tony se voit confier un travail facile par son paternel : convoyer un cheval, un certain Blue State, jusqu’à un hippodrome. Mais même cela, Tony ne peut le mener à bien... Confiant le pur-sang à un autre raté, Billy Ducharme, qui lui-même se décharge de la bête sur ses voisins accrocs au cannabis, le trotteur arrive sur la ligne de départ de la course en retard et totalement défoncé, alors même qu’un tireur à la solde de Vadim a Don Luciano dans sa ligne de mire…

Ecrit à plusieurs mains, ce polar tarantinesque est mené tambour battant. Servi par des dialogues affutés comme une lame de rasoir, ce présent opus fait la part belle à l’action, virevoltante, et aux fusillades dantesques dans un décor se délabrant au fil du temps (saleté de thermites)… On serait tenté de croire que personne ne sortira d’ici vivant, ou alors pas entier, mais, la morale est sauve, est si les salauds meurent au grand jour, les moins mauvais d’entre eux tireront peut-être leur épingle du jeu, à commencer par Rachel et Clarence et Roy qui poursuit son enquête, au péril de sa vie.
Blues Estate évoque par bien des aspects les excellentes séries américaines qui déferlent sur nos écrans depuis quelques années. Portées par des personnages totalement décalés, baignée dans un cynisme et un humour décapant, cette première saison s’avère particulièrement réussie bien que ce dernier tome semble moins dense et moins fertile en surprises que les précédents. Mais dans la série chronique d’un désastre annoncé, ce quatrième tome remplit parfaitement son office…

Le générique de la série donne le tournis mais, malgré une pléthore d’auteurs talentueux (parmi lesquels deux français, cocorrico !), l’ensemble est malgré tout homogène, chacun parvenant à apporter une note personnelle au récit tout en adaptant son trait à celui des autres dessinateurs. A chaque moment clef de ce récit choral parfaitement orchestré, s’opère un changement de dessinateur sans que cela nuise à l’ensemble… Bien au contraire! Cela dynamise la narration et met en relief de façon saisissante les charnières du récit… Un artifice graphique aussi audacieux que percutant!

Gageons que Viktor Kalvachev qui pilote la série saura faire preuve de l’inventivité débridée qui le caractérise pour donner naissance à une seconde saison tout aussi chatoyante et jubilatoire que celle-ci!
Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

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COPS se propose de vous entraîner dans un proche futur, celui de la Californie des années 2030. Jeune recrue fraîchement émoulue de l'Académie de Police, fils à papa pistonné, ex-fédéral ou vétéran issu de la police ou de l'armée, c'est à vous désormais de combattre le crime sous toutes ses formes au coeur de la Cité des Anges, en intégrant les rangs de l'unité COPS - Central Organisation for Public Security, élite et vitrine d'un LAPD à bout de souffle. ...