Crée par Ozanam et Joël Jurion,
Klaw fait partie de ces série jeunesse qui propose un univers riche et foisonnant porté par des personnages enthousiasmants, dont le jeune Ange qui s’est découvert d’étranges pouvoirs…
Les Oubliés, Dizhis que tous estimaient disparus, ont lancé l’opération Mayhem pour s’approprier les pouvoirs des Dizhis du zodiaque. Mais l’unité des Dizhis ancestraux n’est que de façade et la soif de pouvoir de certains va les pousser aux pires extrémités… Leur avidité causera-t-elle leur perte?
Ange a cherché à mettre ses amis à l’abri de la guerre qui s’annonçait mais rien n’y a fait. Shaaz a mis les jumelles à l’abri mais Ange ne lui fait pas encore entièrement confiance… Quels buts poursuit cet étrange et énigmatique personnage?
Du polar au récit d’aventure, de la SF au roman graphique, des chanbaras à la mythologie, du western au fantastique ou à l’historique, le tout teinté de thriller ou de poésie, Ozanam fait partie de ces scénaristes talentueux qui peuvent explorer de nombreux genres avec un talent confondant. Klaw ne fait pas exception à la règle…
Au fil des tomes et des cycles, le scénariste densifie son univers, introduisant de nouveaux personnages dotés de nouveaux pouvoirs qui se révéleront au cœur de l’action… Chacun semble jouer sa propre partition. Des alliances se nouent et se dénouent au fil des rencontres souvent sanglantes, annonçant des affrontements dantesques dans le prochain album.
Comme de coutume, Joël Jurion signe des planches particulièrement dynamiques. Rehaussé par les couleurs subtiles de Yoann Guillé, son trait, synthèse du manga et de la BD européenne, s’avère une fois encore redoutablement efficace. Son découpage sert impeccablement l’action alors que ses cadrages aussi vertigineux qu’audacieux confèrent à l’ensemble une dimension cinématographique très appréciable…
Avec ce nouvel opus mené tambour battant, Ozanam et Joël Jurion poursuivent leur récit qui se dévore comme un très bon épisode d’une excellente d’une télé, riche en évènements et fertile en rebondissements…
Porté par un dessin époustouflant de dynamisme, le scénariste nous offre un récit choral parfaitement orchestré qui fait comme il se doit la part belle à l’action tout en entretenant savamment le mystère alors que l’énigmatique Shaaz réunit autour de lui une poignée de jeunes Dizhis ignorant encore tout de leur capacité…