Fiche descriptive Science-Fiction a Starwars story Ron Howard Alden Ehrenreich, Woody Harrelson, Emilia Clarke, Donald Glover, Paul Bettany... 23 mai 2018 2h15 Chroniques |
Cette appréciation contient des éléments divulgâcheurs. Vous êtes avertis! Mais quel film! Quelle audace! Quel Star Wars! Solo : Une histoire de Star Wars représente très bien ce qu’est l’univers en dehors de la trame narrative principale. Cet univers sombre, sale, où chacun essaie de survivre dans un monde dominé par un Empire puissant, où les cartels criminels font la pluie et le beau temps dans les rues. Ici, pas de Jedi, pas de sauvetage de princesse, pas de bataille pour la sauvegarde de l’univers. Seulement un jeune homme qui essaie de survivre, d’évoluer, de gagner sa vie dans cet environnement hostile. Fallait avoir du courage et de l’audace pour pondre une telle histoire dans un univers qui carbure à l’épique! Ce film, est une fusion entre l’univers étendu tant canon que légende pour nous démontrer l’importance de cet univers dans le développement de la franchise de Star Wars. Plein d’éléments de légende sont maintenant canon! Le passé de soldat dans l’Empire, sa rencontre avec Chewbacca, ses fameux dés chanceux, sa fameuse partie de Sabacc avec son “ami” Lando pour le Faucon, son DL-44 et sans oublier le légendaire raid de Kessel! Tant d’éléments qui restaient sans explication qui maintenant sont connus de monsieur et madame tout le monde. Était-il nécessaire de démystifier tous ces éléments? Je crois que oui. Toutes légendes possèdent une partie de vrai! Maintenant, faut-il connaître l’univers étendu pour apprécier le film? Aucunement, mais c’est comme manger un hamburger, c’est bien meilleur quand il est accompagné de frites et de soda! Outre l’histoire qui nous plonge plus de deux heures sans temps morts dans ce western spatial, le casting est surprenant et magnifique. Alden Ehrenreich réussit son pari de prendre un personnage culte de la culture populaire joué par un acteur culte de la culture populaire et s’en sort très bien. Il est charismatique et son non verbal est parfait. Son sourire, ses poses, sa façon de bouger, tout est Solo en lui! Woody Harrelson est parfait en bandit des grands chemins galactiques. Son personnage de Beckett, sorte de figure paternelle à Han, est bien écrit, attachant malgré ses nombreuses fourberies et son duel avec Han est touchant. Là Solo a bien tiré en premier! Donald Glover est Lando Calrissian, rien à dire sur sa performance. Emilia Clarke s’en tire très bien dans le rôle de Qu’Ra, premier amour perdu de Solo. Leur relation à l’écran est sublime. On voit très bien que Solo ne l’a pas oublié mais qu’elle, est passée à autre chose depuis longtemps! Le seul qui ne s’en rend pas compte c’est Solo! Paul Bettany y joue un rôle de méchant conventionnel de ce type d’histoire. Il s’en sort bien mais ce personnage aurait pu être plus exploité selon moi. Et le Faucon, hommage au premier concept de Ralph McQuarrie, est merveilleux! Troisième personnage dans le trio avec Solo et Chewbacca, il mange ça dur tout au long du film. Il est réellement un personnage tellement il est important. Je prends un peu de mots pour parler de L3-37, premier personnage robotique féminin de l’histoire de Star Wars. Personnage fort intéressant, très actuel dans ses valeurs et ses revendications. Peut-être trop même. Mais son intégration dans le Faucon est une belle façon, encore, d’expliquer pourquoi le Faucon possède un dialecte très particulier! Par contre, c’est un personnage fort peu conventionnel pour l’univers de Star Wars et il va déranger. Par sa relation avec son maître Lando et surtout, son esprit rebelle. Visuellement c’est fort joli. le raid de Kessel est magnifique et nous permet de voir le vrai talent de pilote de Han. Il est réellement le meilleur pilote de la galaxie! La scène classique western de l’attaque du train est renversante. De l’action à couper le souffle. Elle explique bien cette scène pourquoi Chewbacca a une dette de vie envers Solo! Les extraterrestres sont encore une fois extraordinaires et des plus variés. Les véhicules et vaisseaux spatiaux sont bien rendus. Cette scène de construction d’un Star Destroyer dans la brume au début du film est sublime. Rien à redire du côté des effets spéciaux qui tiennent la route. Là ou j’ai été un peu déçu est la faible exploitation de Coreilla. Cette planète est riche en histoire et elle aurait pu servir plus la trame narrative. Mais bon, faut faire des choix. La rencontre entre Solo et Chewbacca manquait un peu d’émotion pour moi. J’aurais avoir quelque chose de plus intense. La musique aurait plus être davantage présente. Ici, elle n’est pas un personnage comme dans les autres films de Star Wars et c’est un peu désolant. L’Aube Écarlate aurait demandé plus d’explication. Et l'apparition de Maul à la fin comme étant le leader de cette organisation peut être confuse. Mais cette scène fait très bien le pont avec les séries Clone Wars et Rebels que je vous conseille fortement d’ailleurs. J’aurais bien aimé voir le Black Sun et le prince Xizor mais je comprends l’utilisation de Maul et j’ai hâte de voir ou cela va nous mener dans les suites. Solo, c’est Star Wars, mais le Star Wars au-delà des films de la série principale. C’est l’univers étendu à son meilleur. C’est comment vivent les gens dans un monde chaotique sous domination impériale. C’est le film que tout le monde voulait voir, sans Skywalker, sans Jedi, sans le côté épique. Un film centré dans la réalité de tous les jours. Pourtant, c’est aussi le film que ces mêmes personnes n’aiment pas! Allez savoir pourquoi!
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Star Wars : aux confins del'Empire se déroule pendant la Rébellion, après la bataille de Yavin et avant celle de Hoth. L’Empire vient d’essuyer son premier revers signi catif, mais menace toujours la galaxie, à travers laquelle il traque sans relâche l’Alliance rebelle. C’est dans ce décor de guerre civile, que malfaiteurs et canailles vaquent à leurs affaires en tentant d’abuser les Rebelles comme les Impériaux pour sortir leur épingle du jeu, voire mieux. |