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La Communauté de l'Anneau
Le Seigneur des Anneaux



Fiche descriptive

Heroic-Fantasy

Le Seigneur des Anneaux

Peter Jackson

Elijah Wood, Ian McKellen, Viggo Mortensen, Christopher Lee, Sean Astin...

19 décembre 2001

2h 45

Chroniques

Dans ce chapitre de la trilogie, le jeune et timide Hobbit, Frodon Sacquet, hérite d'un anneau. Bien loin d'être une simple babiole, il s'agit de l'Anneau Unique, un instrument de pouvoir absolu qui permettrait à Sauron, le Seigneur des ténèbres, de régner sur la Terre du Milieu et de réduire en esclavage ses peuples. À moins que Frodon, aidé d'une Compagnie constituée de Hobbits, d'Hommes, d'un Magicien, d'un Nain, et d'un Elfe, ne parvienne à emporter l'Anneau à travers la Terre du Milieu jusqu'à la Crevasse du Destin, lieu où il a été forgé, et à le détruire pour toujours. Un tel périple signifie s'aventurer très loin en Mordor, les terres du Seigneur des ténèbres, où est rassemblée son armée d'Orques maléfiques... La Compagnie doit non seulement combattre les forces extérieures du mal mais aussi les dissensions internes et l'influence corruptrice qu'exerce l'Anneau lui-même.
L'issue de l'histoire à venir est intimement liée au sort de la Compagnie.
un excellent film!


Historique!
Voila, c'est fini, la messe est dite...

Malgré quelques infidélités, dues a la difficultés de mettre en images toutes la subtilités du Chef d'Oeuvre de Tolkien, et quelques ajouts discutables, Jackson nous a livrer une oeuvre profonde, epique, epoustouflante qui n'a laissé personne indifférent, ni l'amateur averti de Tolkien, ni le jeune profane, decouvrant cette fresque pour la première fois au cinema...

La perversité de Gollum et son double jeu, la bataille du Gouffre de Helm, l'Arméé des Morts, les Oliphants.... sont autant de souvenirs qui resonnent dans ma tete...

Jackson vient d'inscrire son nom dans le Pantheon du cinéma et sa triologie restera dans les annales de tous les cinéphilles, et de tous les fans de Tolkien...
Steinz

un film plutot moyen...


Le Saigneur des Agneaux
Comment vous dire, sans que vous ne le preniez mal, que l’adaptation au cinéma du plus grand chef d’œuvre (jusqu’à nouvel ordre) de la littérature fantastique est une bouse de troll ?

On pourrait penser que je suis de ces maniaco-dépressifs psycho-rigides qui ont investi de leur névroses obsessionnelles et leurs transferts parentaux ce monument qui a dû vous faire rêver autant que moi. Et pour tout vous dire, c’est envisageable.

Pourtant, malgré le fait que je fusse présent devant la salle comme un con dans le froid pour être à la première de chacun des épisodes, le travail de Peter Jackson ne trouve pas grâce à mes yeux.

Les coupes scénaristiques décidées par Peter et sa femme (Qui a osé parler de népotisme ?) ne me paraissent pas être les plus opportunes. Certains chapitres portant toute l’essence de l’œuvre de Tolkien sont complètement occultés, comme cette rencontre avec Tom Bombadil dans la Vieille Forêt. Merde, c’est quand même un aventure écolo où des bonhommes aux pieds poilus fument de l’herbe en se baffrant au milieu des champs !... Y’a du vert, des beaux paysages, et des enfants symboliques, qui portent haut le flambeau de notre imaginaire.
Mais c’est aussi la tragédie d’un monde qui se meurt, comme cette Europe étouffée par les flammes et la fumée d’une révolution industrielle dont elle ne sortira pas indemne…
Car le Seigneur des Anneaux est aussi, et peut-être surtout, un témoignage très actuel et une porte ouverte sur ce que fut notre monde, et sur ce que les hommes en feront, après que toute poésie les ait quitté. Après, aussi, que tout respect et tout amour du monde qui les a enfanté ait disparu sous un ego écrasant ; comme si le hasard et l’évolution avaient pu être dépassés par une « self-made espèce ». Les hobbits, en ce sens, symbolisent notre simplicité contemplative et notre innocence enfuies.

De la même façon, certains passages et certaines péripéties sont remaniées ou oubliées malencontreusement par le script. Non, une princesse du sang d’Arwen ne se balade pas toute seule dans une forêt au risque de se faire décapiter par une meute de démons spectraux. Alors bien sûr, ça met une touche de féminité dans un monde assez masculin, mais c’est aussi pour harponner le mâle spectateur, et je n’aime pas cette démarche. Quoi qu’il en soit, le personnage d’Arwen est disproportionnellement présent dans le film par rapport au livre. Et à ma connaissance, il n’est pas question une seule seconde qu’elle n’épouse pas Aragorn. Il n’y avait pas besoin de rajouter cette ficelle dramaturgique, à mon avis. Et puis à la fin : hop ! Elle apparaît derrière un étendard et ils se roulent une pelle. Non, ça ne se fait pas, dans ce monde. Ca s'appelle l'amour courtois...

Et pi au fait, en parlant d’elfe : Non non non, Peter ! Tu n’as rien compris… Tous les elfes de la Lorien ne sont pas de blonds petits aryens aux cheveux longs qui campent dans les bois. Ils sont tous bruns, à l’exception de Legolas et de Galadriel, pour une raison bien précise… T’as vraiment lu le même bouquin que nous ? Ou bien t’as été cherché un résumé sur le net ? Voilà quelques unes parmi tant d’autres des invraisemblances ou travestissements de l’œuvre que nous propose Jackson avec le label « venez-y au cinéma payer grassement ma besogne, c’est le même que le livre mais en film ». Ben non, c’est un mensonge. Mais puisque les héritiers et ayant-droits ont aussi vendus leur âme au Pogn…pardon, à Sauron, la plupart de ceux qui n’avaient pas pris la peine de lire l’œuvre originale ne sauront pas ce qu’était Le Seigneur des Anneaux.

Les décors sont tellement artificiels…que ça se voit. Nous voici au royaume du carton-pâte et du polystyrène. Pas tout le temps, me direz-vous… Heureusement… Mais regardez les blocs de pierre voler au Gouffre de Helm. Vous voyez ce que je veux dire?...
Y’a des moyens, on ne peut en douter. Mais ce qui fait la force du livre de J.R.R. Tolkien, en plus de ses descriptions, c’est sa cohérence, sa résonance, la structuration de son récit, ses personnages et leurs interactions…

Hors, ici, le casting principal est raté, avec un Elijah Wood qui a plus les traits d’un elfe que d’un hobbit joufflu. En plus, ces grands yeux bleus et ses petites vaguelettes capillaires lui donnent plus l’air d’un G.I pédéraste que d’un anti-héros vieux de 50 balais...
Mais surtout, si ce n’est pas tant le talent qui manque, c’est l’exploitation qui en est faite. Legolas en est réduit à aligner les regards pénétrants, Gimli à roter et à être le pitre qui fait rire le spectateur, les hobbits à chialer ou fumer la pipe, Aragorn à être un roi dégoulinant de gentillesse, Elrond n’est plus qu’un papa poule, Frodon et Sam deux homosexuels en vadrouille dans la suie (ben quoi, Peter, t’as un fantasme que t’arrive pas à assumer ?). Ouai, j’vous le dis, c’est du grand art. On passe d’une galerie de portraits à une galerie de caricatures. Y’a que Gandalf/McKellen qui s’en sort, mais parce qu’il est excellent acteur. Cela dit, le nez de Gandalf et normalement pointu et pas en forme de patate smiley

Que dire des teintures mal faites ou renforcées par le traitement de l'image (Hey, si l’elfe est blond, pourquoi ses sourcils sont noirs ? Merde, qui a écrasé une orange sur la tête de Sam ? Pourquoi Théoden n’a-t-il pas essuyé le vomi dans sa barbe ?...), et de la lumière tellement artificielle qu’elle arrive même à gommer les traits des acteurs, histoire de renforcer leur jeu ?… Je sais pas vous, mais moi, ça me fait même pas rire.

Les dialogues ne sont manifestement qu'à peine inspirés du livre tant ils frisent le caricatural et le téléphoné. C'est grossier (je veux dire simplifié à l'extrême), sans subtilité aucune. Du coup, la réussite littéraire stylistique de l'écrivain disparaît tout à fait sous le flot d'images et de péripéties.

On retrouve la patte de Jackson -que je trouve un peu grasse, mais qui a une place dans le cinéma…ailleurs- dans ces gros plans qui se veulent dérangeants sur les bouches des personnages, comme en témoigne le repas de Denethor pendant que son fils se meurt et que son hobbit chantonne, la courte discussion avec La Bouche de Sauron ou encore pendant la biographie de Sméagol et son repas de poisson-chat. Plus généralement, on retrouve la touche du cinéaste sur les visages déformés des orcs et les effets de manche sanglants (le doigt de Frodon, par exemple).
Jackson, c’est d’abord un artiste du gore, un sympathique bonhomme, avec un humour décapant et décomplexé ; pas un poète de la pellicule (des « Feebles » au « Seigneur des Anneaux », il y a un lien que je ne fais pas…Les marionnettes peut-être?).
Pour le reste, la réalisation me paraît convenue, avec nombre de gros plans sur des visages souvent empathiques à vous en faire chialer, sans originalité aucune. Le montage est tout à fait moyen. Seuls les batailles, les effets numériques et les paysages redonnent du peps au tout, mais ça ne suffit pas. La Nouvelle-Zélande, c’est beau…mais pour un documentaire. Pour un film, il faut plus. Pour un chef d’œuvre, il faut la perfection.

Pour moi, Jackson est passé à côté de l’essence du livre de J.R.R. Tolkien, faisant d’une histoire de passion une histoire de famille (production, scénarisation et réalisation !). Il n’a pas vu la poésie, il n’a pas vu la magie (sauf celle de la multiplication des billets verts) qui émane de chacune des pages de ce livre. En tout cas, il n’a pas su la transmettre, sinon sous une forme tellement arbitraire et épurée –voire déformée- qu’elle en est inodore, incolore ; bref, sans magie…et sans gloire…

Je sais, ça vous fait mal ; mais à moi aussi.
Keenethic

un excellent film!


Ca faisait si longtemps!
Ca faisait si longtemps les fans de Tolkien attendaient une adaptation de sa trilogie au cinéma... On se souvient de la première adaptation de de Ralph Bakshi datant de 1978 mêlant scènes filmées et dessin animés... Autant dire qu'on attendait Peter Jackson au tournant!

Et dès les premières imagers, la magie de Tolkien opère... On entre dès les premiers plans dans la magie féérique du monde imaginé par Tolkien. Tout sonne juste, des décors en passant par les acteurs...

Un grand film à ne pas manquer!
El Loco



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