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Le Quatrième Cavalier
La Grande Peste



Fiche descriptive

Histoire

La Grande Peste

Tome 1

Cédric Simon, Eric Stalner

Eric Stalner

Claudia Palescandolo

Les Arènes

Les Arènes BD

25 Février 2021


20€

9791037502858

Chroniques

En 1347, une maladie inconnue frappe l'Europe... Un mal aux origines mystérieuses Baldus, jeune membre de l'ordre des chevaliers hospitaliers, navigue en mer Méditerranée au large de Rhodes lorsque son navire croise le chemin d'une galère byzantine à la dérive.

Les Hospitaliers l'abordent et ne trouvent à son bord que des cadavres rongés par un mystérieux mal : la pestilence. Alors qu'ils s'apprêtent à rejoindre leur navire pour fuir la maladie, un cavalier émerge sur le pont de la galère et décime ses frères d'armes. De son bataillon, seul Baldus survit miraculeusement à l'attaque.

Des côtes calabraises aux montagnes du Vercors, s'engage alors une coursepoursuite effrénée à travers une Europe ravagée par ce mal inconnu. Au fil de sa fuite, Baldus s'enfonce dans sa propre folie et découvre celle des hommes.
un excellent album!


l’Agneau ouvrit le quatrième sceau (*)
La Grande Peste, planche de l'album © Les Arènes / Stalner / Simon / Palescandolo1347. Une maladie inconnue va se répandre dans tout le monde connu et causera la mort de près de la moitié de la population européenne.

Aux origines du mal, un navire hospitalier croisant au large de Rhode portant assistance à un autre en perdition… Il n’y a nulle âme qui vive à son bord, l’équipage tout entier a succombé à un mal mystérieux : la pestilence… Alors que les chevaliers s’apprêtaient à fuir le navire, un terrifiant cavalier émerge de nulle part et les massacre sans vergogne… Seul le jeune chevalier Baldus en réchappe…

1348. La peste ravage le Dauphiné de Viennois… Cherchant un coupable aux maux dont ils souffraient, les habitants de la Baronnie de Véroges lapident une guérisseuse sous les yeux horrifiés d’Alixe, sa fille, qui ne dut son salut que dans la fuite…

Même s’ils l’ignoraient encore, Baldus et Alixe étaient destinés à se rencontrer…


Une fiction historique solidement documentée…
Un récit se déroulant durant la Grande Peste qui a frappé le monde au Moyen-Âge prend des résonnances particulières dans cette période irréelle que nous traversons du fait du covid-19 qui bouleverse notre quotidien depuis un an déjà...

La Grande Peste, planche de l'album © Les Arènes / Stalner / Simon / PalescandoloTissé à quatre mains, la trame de l’histoire s’appuie sur une solide base documentaire et si les personnages sont purement fictionnels, de même que l’intrigue à proprement parler, ils permettent à Cédric Simon et Eric Stalner de poser le décor, de faire ressurgir toute la complexité d‘une époque où les connaissances médicales étaient lacunaires… Ignorant tout des origines du mal qui emportait leur contemporains, hommes et femmes eurent tôt fait de lui trouver des causes plus ou moins surnaturelles : châtiment divin, sorcellerie, empoisonnement… Et de voir émerger des illuminés désigner à la vindicte populaire tant des guérisseuses que des juifs dont le sort sera rapidement scellé…

Mais le scénario de ce premier opus semble faire la part belle au fantastique qui semble s’abreuver à la folie qui s’empare de tout un chacun dans cette période troublée… Porté par une narration alternée savamment orchestrée, les auteurs mettent en scène deux destins bien différents qui vont se télescoper à la fin de l’album, sans qu’on sache où les auteurs nous conduiront dans le prochain opus : Baldus et Axele, tous deux rongés par la folie. L’un hanté par l’ombre du quatrième cavalier qu’il incarne sans doute et l’autre par le désir de devenir ce que les autres voyaient en elle : une sorcière… Narratrice du récit, elle porte sur l’histoire un regard distancié qui distille avec art un étrange sentiment de malaise…

La Grande Peste, planche de l'album © Les Arènes / Stalner / Simon / PalescandoloChaque chapitre se referme sur une carte agrémentée de notes historiques venant préciser le contexte de l’histoire, apportant de salutaire précisions sur l’Ordre des Hospitaliers, la chasse aux sorcière, les flagellants ou le mal dansant… tout en montrant l’itinéraire des deux protagoniste appelés à se rencontrer…

Le trait d’Eric Stalner est de ceux que l’on reconnaît au premier coup d’œil. Le dessinateur fait une nouvelle fois montre de son talent de conteur et de metteur en scène avec un découpage particulièrement fluide qui fait la part belle au romanesque et qui renforce la dramaturgie du récit, accroissant subtilement la tension des scènes clefs.
Son casting, porté des personnages dotés de trognes expressives où l’on peut lire la haine ou la folie, est comme de coutume parfait et contribue à poser cette atmosphère si particulière oscillant entre historique et fantastique, la colorisation de Claudia Palescandolo accentue quant à elle subtilement chacune de ces composantes du récit, contribuant à brouiller avec malice les repères du lecteur… Composé comme une nature morte fourmillant de détails macabres et malsains, la couverture donne d’emblée la tonalité de cet inquiétant récit…

Basé sur une solide documentation, ce premier tome de la Grande Peste trouve en nous un écho tout particulier alors que le covid a bouleversé, sans doute durablement, nos vies et nos habitudes.

C’était il y a près de sept siècles… En ces temps là, le monde a connu une épidémie sans précédent qui allait décimer près de la moitié de la population européenne… Dans ce monde en lambeaux, deux destins vont se télescoper : celui du jeune Baldus, chevalier de l’Ordre des Hospitaliers qui pense avoir rencontré le quatrième cavalier dont parlait les écritures… et celui d’Alixe, jeune femme bien décidée à incarner la sorcière que tout un chacun voit en elle…

Joliment orchestré par Cédric Simon et Eric Stalner, Le Quatrième Cavalier est un récit entraînant balayé par le souffle pestilentiel de la mort et le vent de la folie… et il nous tarde de voir vers quels ténébreux horizons vont nous conduire les auteurs…


L’histoire que je vous conte ici, je la tiens de Baldus. A cette époque-là, je ne le connaissais pas encore… C’était presque une année avant notre première rencontre… Et s’il m’a été donné d’être avec lui confronté à l’extraordinaire, la réalité de toute cette histoire est sujette à interprétation.Alixe

La Grande Peste, planche de l'album © Les Arènes / Stalner / Simon / Palescandolo
(*) extrait de l’Apocalypse selon Saint Jean
Le Korrigan




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