Fiche descriptive
14€95
Chroniques | ![]() ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() Mais cette affaire fait ressurgir de douloureux souvenirs chez le policier, hanté par le fantôme de sa mère qui l’a abandonné enfant pour une carrière hollywoodienne… La passion du cinéma Avec la la Parole du Muet, c’est la seconde fois que Laurent Galendon utilise le cinéma comme moteur à un récit élaboré avec autant de soin que de passion…![]() Le rideau tombe sur un polar envoûtant qui nous entraîne dans les coulisses du septième art… Porté par une galerie de personnages foisonnantes particulièrement bien écrits, l’enquête proprement dite s’avère tout aussi passionnante que bien ficelée… Jouant les équilibristes entre ses supérieurs, la Gestapo et ses convictions, hanté par le fantôme de sa mère qui l’a abandonné enfant pour embrasser une carrière d’actrice, le commissaire Engelbert Lange s’avère être un personnage complexe et bougrement attachant qui prend des libertés avec son intégrité pour défendre une conception très personnelle, mais très humaniste, de la justice… Et le plan qu’il échafaude pour permettre à tout un chacun de sortir par le haut de cette sombre affaire est une petite merveille d’inventivité… Et c’est vraiment à regret qu’on quitte un tel personnage…Si on connaissait le talent de scénariste de Laurent Galendon, talentueux scénariste à qui on doit notamment l’Envolée Sauvage (dessiné par Arno Monin) ou le captivant A Fake Story (avec Jean-Denis Pendanx), Retour de Flammes marque clairement les débuts d’une dessinatrice particulièrement prometteuse… En voyant ses cadrages incisifs, son découpage fluide et efficace, sa capacité à donner vie à des personnages très différents ou à retranscrire l’atmosphère du Paris occupé, il est bien difficile de croire qu’elle signe là son tout premier récit de bande-dessinée… Il faut dire que les couleurs subtiles et délicates d’Elvire De Cock mettent clairement son trait en valeur… Mais c’est clairement une dessinatrice dont nous suivront le travail avec attention… ![]() ![]() Solidement documenté et orchestré avec maestria, ce polar pointe ses projecteurs sur des zones d’ombre de l’histoire du cinéma français pour suivre l’enquête du commissaire Engelbert Lange qui tente d’élucider une mystérieuse affaire d’incendies frappant plusieurs cinémas proposant des films allemands tout en tentant de faire la lumière sur le meurtre d’une jeune danseuse qui rêvait de devenir actrice… Construit autour d’un personnage complexe et attachant hanté par les fantômes de son passé, le scénario de Laurent Galandon est passionnant de bout en bout et nous réserve bien des surprises et des rebondissements… Signant sa première série, Alicia Grande fait déjà montre d’un sens de la mise en scène aiguisé et d’une saisissante capacité à retranscrire les émotions de ses personnages alors que la colorisation d’Elvire De Cock est comme de coutume somptueuse… Un récit passionnant, incontournable pour tout amateurs de polars historiques bien ficelés et les amoureux du septième art… - Madame Feuillère… Est-il courant qu’un producteur demande à ses comédiens d’être leur larbin ? Et la grande actrice aux 40 films n’a-t-elle pas honte de tourner dans des œuvres allemandes ?
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