Fiche descriptive
12€
Chronique | ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() Les trois victimes travaillaient pour Warren, l’un des gros éleveurs de la région… Après que le jeune homme lui ai relaté les faits, Warren lui propose de l’embaucher dans son ranch. Voila donc le jeune Durango nourrit, logé et blanchit pour quelque temps… Ce qu’il ignore c’est qu’en acceptant ce travail, il va se retrouver au cœur d’une guerre sanglante entre les éleveurs, déclenchées par ce mystérieux tueur qui s’amuse à souffler sur les braises des vieilles rancœurs… la jeunesse d’un des personnages emblématique du western Si les héros ne meurent jamais vraiment, tous ont eut une jeunesse, parfois tue, souvent méconnue... La jeunesse de Thorgal a fait l’objet d’un spin-off de la série mère et c’est au tour de Durango d’en avoir désormais les honneurs…![]() Cowboy solitaire né au début des années 80 sous la plume d’Yves Swolf aux Éditions des Archers, Durango s’est rapidement imposé comme l’une des grandes figures du western, aux côtés de Blueberry ou de Red Dust. Signé par Swolf lui-même, le scénario nous raconte la jeunesse de celui qu’on surnommera plus tard « le Pacificateur »… Hommage au western spaghettis, de pour une poignée de dollars à Il était une fois dans l’ouest de Sergio Leone, le scénario s’inscrit dans une veine classique mais s’avère néanmoins particulièrement entraînant… et ce même si le scénariste prend un malin plaisir à ménager des zones d’ombres dans le passé de son personnage… On le découvre pauvre et affamé, armé d’un vieux colt Army 60 qu’il dit avoir hérité de son oncle… Comment s’est-il retrouvé là ? Mystère… D’autant que jeune, il n’était déjà pas très loquace et esquivait déjà les questions trop personnelles... Si on le voit faire ses premières armes et abattre son premier homme, en état de légitime défense, son enfance nous reste ainsi toujours opaque à l’issue du premier tome de ce qui est annoncé comme une trilogie… Après avoir mis en image la Jeunesse de Thorgal, le talentueux Roman Surzhenko se charge donc de dessiner la Jeunesse de Durango, dans un style évoquant celui de Yves Swolf tout en conservant sa propre personnalité. L’encrage se fait plus lisse, estompant peut-être la dimension un peu crasseuse qui sied si bien aux western spaghetti… Le découpage est efficace et soutient plutôt bien l’action, mettant en scène un jeune héros à sang froid qui garde le contrôle de ses nerfs même au milieu d’une fusillade… ![]() ![]() Classique mais bien ficelé, le scénario s’avère entraînant et ravira à n’en pas douter les amateurs de western spaghetti en général et de Durango en particulier. Après avoir dessiné la Jeunesse de Thorgal, Roman Surzhenko signe un premier western pour le moins convaincant dans un style évoquant celui de Swolf… On sort néanmoins de la lecture de ce premier opus un brin frustré. Tout d’abord car il nous tarde de lire la suite des aventures du futur « Pacificateur» dont l’apparence fut inspirée de celle de Jean-Louis Trintignant dans Le Grand Silence de Sergio Corbucci… Mais aussi parce que le scénariste s’amuse à laisser pour l’heure dans l’ombre l’enfance et les évènements qui ont entraîné Durango à se retrouver affamé et désargenté au Texas alors qu’allait éclater une guerre entre éleveurs… - Un vieux colt Army 60… Reconverti pour tirer des balles de 44. D’où tu tiens cette antiquité ?
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