![]() ![]() ![]() ![]() Le propriétaire des lieux, Sir Oglethorpe, est fermement décidé à mettre un terme à la malédiction : ce soir de Noël, personne ne dormira dans la fameuse chambre dont il fait barricader la porte, pour plus de sécurité… Las ! Le fantôme se manifeste auprès de lui, la malédiction stipulant que c‘est le propriétaire qui subirait la hantise en cas de chambre inoccupée… Le pauvre homme trépassera quelques jours plus tard, d’une pneumonie… Le manoir étant inoccupé le Noël suivant, c’est son héritier qui va subir la malédiction… un conte de Noël aussi fantastique que somptueux Alors que Noël se profile à l’horizon, voici un inquiétant joli conte dont l’action se passe la nuit de Noël qui devrait trouver sa place sous tous les sapins de France et de Navarre… Cet album est l’adaptation d’un conte de John Kendrick Bangs, écrivain américain, et il est mis en scène par Barbara Yelin, une dessinatrice allemande dont nous avions déjà pu apprécier les talents dans l’Empoisonneuse, sur un scénario de Peer Meter. ![]() S’inscrivant dans une veine classique revisitée de façon délicieusement décalée, l’histoire proprement dite s’avère particulièrement jubilatoire, avec les milles et unes idées géniales ou saugrenues des héritiers Oglethorpe pour tenter de se défaire de cette étrange malédiction qui frappe le manoir de Manoir d'Harrowby Hall et mettant en scène le capricieux fantôme d’une petite fille qui ne l’était pas moins... La fin, ouverte, s’avère quant à elle particulièrement savoureuse, laissant au lecteur le soin d’en imaginer la suite, ouvrant en grand les portes de son imaginaire… ![]() ![]() Depuis de longues années, chaque nuit de Noël, le fantôme d’une capricieuse jeune fille vient hanter l’une des chambres du Manoir d'Harrowby Hall… Les propriétaires de la demeure ont bien tenté de mettre un terme à la malédiction mais rien n’y fait ! Que la chambre soit vide de résidant, et c’est au propriétaire lui-même, où qu’il se trouve, que le fantôme s’en prend ! Tout à la fois classique et baroque, le récit s’avère tout juste jubilatoire tant les efforts dérisoires des Oglethorpe pour mettre fin à leur malheur se retrouve à chaque fois contrecarrés… Mais c’est bien le travail fascinant de l’illustratrice allemande Barbara Yelin, à qui on doit notamment l’Empoisonneuse, qui s’avère impressionnant, d’autant plus que la technique d’impression conjuguée à un formidable travail éditorial confère à l’album un charme saisissant… Si vous êtes encore à la recherche d’un cadeau à glisser sous le sapin, ce superbe et envoûtant Fantôme de l'eau d'Horrowby Hall semble être le présent idéal pour tout amateur de récits fantastiques somptueux et iconoclastes… Henry Harlwick, Oglethorpe… Tu ignores… quelle mauvaise fortune m’oblige à hanter cet endroit années après années.Fantôme de l'eau d'Horrowby Hall
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