Fiche descriptive
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Chroniques Empire mécanique [1/2] ![]() ![]() ![]() ![]() L’ombre de MoriartyEmpire mécanique [2/2] ![]() ![]() ![]() ![]() Quand Doyle rencontre Stevenson et PowersLe Voleur aux Cent Visages [2/2] ![]() ![]() ![]() ![]() Improbable et savoureuse rencontre | ![]() |





Improbable et savoureuse rencontre
![]() ![]() ![]() Pour le célèbre détective de Baker Street, il ne fait aucun doute que le Voleur au Cent Visages opérait dans le sillage de la course autour du monde en ballon… Sherlock Holmes et Freud ne peuvent donc qu’attendre qu’elle reprenne pour élucider cette affaire…Comme il s’y attendait, deux gentlemen du Lloyd’s viennent lui rendre visite pour lui demander d’enquêter sur une étrange affaire de disparitions de navires dont les journaux ont font écho… Contrairement à Watson, Holmes sait que les tempêtes qui sévissent n’y sont pour rien et qu’il s’agit d’un acte de piraterie visant du matériel militaire secrètement embarqué à bord de navires civils… Bien que comprenant que l’affaire intéresse au plus haut point la couronne britannique, Sherlock Holmes refuse de les venir en aide, car il ne travaille pas sur deux affaires de concert… Il décide pourtant de se rendre au Diogène’s Club pour y rencontrer son frère, Mycroft… Peu après, un homme s’introduit dans la Tour de Londres et y dérobe les bijoux de la couronne… Et les clichés pris au moment du larcin ne laissent pas de place au doute : le coupable n’est autre que Sherlock Holmes lui-même qui est désormais traqué par toute les police du pays… Quand Sherlock Holmes rencontre Freud Après un premier cycle haut en couleur qui jetait les bases d’un Sherlockverse teinté de Steampunk, le talentueux Stevan Subic a passé le relais à Guess qui s’est récemment illustré sur ses formidables et envoûtants récits des Contes de la Pieuvre alors que la couverture de ce quatrième opus est une fois encore signée par l’incroyable Nicolas Siner… Cette enquête sur le Voleur aux Cent Visage qui se double d’une autre tout aussi énigmatique fleurant bon le mystère, s’avère particulièrement originale ne serait-ce que par l’improbable mais savoureuse association entre Sherlock Holmes et Sigmund Freud. L’un s’efforce d’élucider le réel par une approche rationnelle, clinique plus encore que scientifique, basée sur les faits, alors que l’autre applique des méthodes étrangement analogues à l’inconscient… comme si, d’une certaine façon, par sa méthodologie, Sherlock Holmes était une sorte de précurseur de la psychanalyse. Le regard lucide et malicieux que le fondateur de la psychanalyse porte sur Holmes et sur ses proches et sa façon de les psychanalyser à leur insu s’avèrent des plus savoureux, apportant une note d’humour distancié délicieusement incongrue à ce récit pourtant sombre. Une fois la possible culpabilité d’Holmes évoquée, les échanges entre un Watson, comme on s’en doute persuadé de l’innocence de son ami, et un Freud, affirmant que chaque homme a ses zones d’ombre, offre de savoureux dialogues… tout en induisant une fascinante et iconoclaste théorie sur la nature du lien qui unit le Professeur Moriarty à Holmes…Jean-Pierre Pécau et Fred Duval ont une fois encore fait du bien bel ouvrage en ébranlant avec audace les canons holmésiens et en habillant l’époque victorienne où se déroulent ses enquêtes de steampunk… Gess semble s’être particulièrement amusé à mettre leur récit en image, à mêler éléments historiques et technologiques et à mettre en scène un Sigmund Freud plein de malice et de sens de la répartie et un Docteur Watson prêt à tout pour défendre son ami , envers et contre tous, ne supportant pas qu’on puisse mettre en doute sa probité… ![]() Jean-Pierre Pécau et Fred Duval referment leur second diptyque se déroulant dans un univers victorien steampunk audacieux et inventif… Pour l’occasion, il associe le célèbre détective né sous la plume de Sir Arthur Conan Doyle à Sigmund Freud, l’un comme l’autre ayant une approche rationnelle et clinique, des faits pour l’un, et de la psyché humaine pour l’autre…C’est au talentueux Gess, auteur des fascinant Récits des Contes de la Pieuvre, qu’échoie la tâche de mettre en scène ce récit épique et romanesque qui voit une nouvelle fois Sherlock Holmes se confronter au « Napoléon du Crime », sa Némésis, alors qu’il traquait l’extravagant Voleur aux Cent Visages. Le dessin acéré de Gess, les dialogues savoureux, le regard lucide et malicieux que porte Freud sur ceux dont il croise la route et la fracassante et iconoclaste révélation de la nature du lien unissant Holmes à Moriarty rendent ce diptyque aventureux et romanesque particulièrement enthousiasmant… On ne peut qu’espérer d’autres affaires se déroulant dans cet univers envoûtant… - Ainsi, Holmes, vous avez un frère?
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M.O.R.I.A.R.T.Y. (tome 1)
M.O.R.I.A.R.T.Y. (tome 2)
M.O.R.I.A.R.T.Y. (tome 3)
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Galerie
M.O.R.I.A.R.T.Y., planche du tome 4 © Delcourt / Guess / Pécau / Duval
M.O.R.I.A.R.T.Y., planche du tome 4 © Delcourt / Guess / Pécau / Duval
M.O.R.I.A.R.T.Y., planche du tome 4 © Delcourt / Guess / Pécau / Duval
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