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La petite Reine
Le Jardin des Fées



Fiche descriptive

Fantastique

Le Jardin des Fées

Tome 2

Audrey Alwett

Nora Moretti

Cytros Treb

Drakoo

Drakoo Fantasy

17 Mai 2023


15€90

9782382331057

Chroniques
Bergère des fées
voyage en Faërie
La petite Reine
La Traque
Le Trésor des Reines
Féérique-fantasy

Elles exaucent votre souhait, mais elles en meurent. La jeune fée Marigold est devenue la nouvelle petite reine de la ruche !

Elle a tôt fait de nommer Lucie bergère et d'ordonner la fuite hors du jardin, ce que certaines fées désapprouvent...

Toutefois, personne n'a le choix. La vieille reine trépasse, emportant avec elle la malédiction qui les dissimulait aux yeux des chasseurs de fées.

Les voilà jetées sur les routes, tandis qu'Achille, le cousin de Lucie, a piégé deux fées et avance très vite, trop vite dans ses découvertes...
un excellent album!


La Traque
Le Jardin des Fées, planche du tome 2 © Drakoo / Moretti / Alwett / TrebLa jeune Marigold a tissé son cocon et a achevé sa métamorphose. Elle sera la nouvelle reine des féés et présidera à la destinée de la ruche. Sa première décision est de choisir Lucie comme bergère pour veiller sur elles… Sa seconde d’ordonner le départ vers un nouveau jardin.

Certaines fées désapprouvent cette décision mais si jeune qu’elle soit, Marigold est leur reine depuis que Flore, leur vieille reine, est morte, mettant ainsi fin à la malédiction qui les dissimulait aux yeux d’Edgard Caraval et Rose Cottingley.

Reprenant leurs esprits peu après leur fils Achile, guéri par les bons soins de Lucie, Edgard compte bien s’emparer de la ruche pour asservir ses fées, source de pouvoir… Une traque implacable commence alors que le jeune homme s’affranchit peu à peu du joug paternel…


Le Jardin des Fées, planche du tome 2 © Drakoo / Moretti / Alwett / Treb
un univers fascinant et poétique…
Difficile de rester insensible aux charmes qui se dégage de l’envoûtante couverture dessinée par Nora Moretti et rehaussé par le somptueux travail de maquette de la talentueuse Noémie Chevalier… Il y a d’emblée une étrange féérie qui émane de celle-ci et nous attire irrésistiblement avant que l’on soit pris d’une délicieuse envie de se plonger dans le récit…

Dès les premières planches, on retrouve le charme qui se dégageait du premier tome et qui nous ramène à l’époque de l’énigme des fées de Cottingley où une série de photos qui s’avèreront truquées ont convaincu un certain Arthur Conan Doyle, père du célèbre Sherlock Holmes, de l’existence des fées… « Cottingley » n’est-il d’ailleurs pas le patronyme de l’étrange famille de Lucie ? Le récit est plus captivant encore que ne l’était celui du premier tome. Le « « réveil » de la famille Caraval et leurs souvenirs qui refont surface instaure une atmosphère inquiétante d’autant que tous semblent souffrir de troubles mentaux importants. Entre une Rose qui se souvient de sa relation enfantine avec les fées, Edgard qui veut à tout prix mettre la main sur la ruche pour exploiter à son seul profit le don des fées et le jeune et perturbé Achile qui est tout d’abord désireux de briller aux yeux de son père avant de vouloir s’affranchir de sa pesante tutelle… La confrontation entre cette famille dégénérée d’un côté et les fées et leur bergère de l’autre promet d’être détonante !

Le Jardin des Fées, planche du tome 2 © Drakoo / Moretti / Alwett / TrebLe récit est rythmé par des extraits du journal d’Angus Cottingley qui vient étoffer l’univers et compléter le passé de cette étrange famille et de leur rapport privilégié avec les fées. Le langage imagé des fées et ces mots délicieusement déformés dont elles usent avec légèreté apportent un charme supplémentaire au récit, esquissant une culture faërim…

un dessin somptueusement féérique…
Le dessin de Nora Moretti est un enchantement, d’autant que la colorisation fascinante et lumineuse de Cytros Treb augment l’aspect féérique de l’histoire. Inspiré du manga, le trait de l’artiste italienne s’avère être d’une rare douceur et d’une folle élégance. La finesse de son encrage conjugué à la pertinence de ses cadrages immerge les lecteurs dans un univers délicieusement fantastique aussi cohérent qu’envoûtant. On s’attache d’emblée à Lucie et Marigold qui évoluent dans des décors somptueux et délicats alors que la famille Cottingley nous semble d’emblée très antipathique, même si le doute subsiste quelque temps à propos du jeune Achile…

Les pages du carnet s’avèrent elle aussi somptueuses, avec ce papier jauni et craquelé, ces photos qui y ont été comme scotchées et cette écriture manuscrite rehaussée de dessins du plus bel effet…

Le Jardin des Fées, planche du tome 2 © Drakoo / Moretti / Alwett / TrebAprès un premier tome aussi somptueux que prometteur, c’est peu dire que nous attendions la conclusion de ce récit éminemment féérique se situant à la lisière du monde des hommes et de celui des fées…

Le scénario d’Audrey Alwett met en scène une jeune fille presque illettrée mais douée pour le dessin qui va découvrir l’existence des fées et se lier d’amitié avec ma jeune Marigold, appelée à devenir la reine des fées. Mais la mort de Flore, la vieille reine, va mettre la fin à la malédiction qui avait rendu la famille Cottingley amnésique et les avait empêché de voir les fées… Mais, se souvenant de leur passé de chasseurs de fées, ils vont partir sur la trace de Lucie et de la ruche qui, sous l’impulsion de la petite reine, ont décidé de quitter le jardin corrompu…

Mais si ce dytique s’avère aussi envoûtant, c’est indéniablement grâce au formidable dessin de Nora Moretti dont le trait élégant est superbement mis en couleur par l’impressionnante Cytros Treb, alias Pauline Trebouet… L’histoire de ce Jardin des Fées est donc achevée… Mais des jalons semblent avoir été posé pour de nouvelles aventures… et l’on ne peut que s’en réjouir !


- Merci, je ferai tout pour en être digne… mais tu pleures…
- Ce n’est rien ! C’est juste que j’ai sentimentance d’avoir perdu quelque chose… Comme un morceau de cœur… Je ne regrette pas ! Mais c’est dur !
- Oh Marigold, je suis désolée ! Pardon, pour ça, pardon ! je suis là… Je serai toujours là… Et si tu n’as pas assez de cœur, tu peux prendre un bout du mien aussi…
dialogue entre Lucie et Marigold
Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

Cette fiche est référencée comme inspi pour 1 jeux de rôle.

Maléfices a pour cadre la France de la Belle Époque (1870-1914), où les superstitions campagnardes et la mode citadine du spiritisme côtoient la pensée scientifique.
Crimes se déroule à la même époque et inscrit dans la tradition des littératures classique, fantastique et horrifique du XIXe siècle.