Le Club du Samedi espère bien remporter le Grand Concours de Pâtisserie organisé par le village…
Honey, renardeau végétarien, a surpris sa mère parler des ingrédients secrets qui devront figurer dans la recette du fameux gâteau et, fort de cette connaissance qui ne tardera pas à être connu de tous, la renarde étant réputée pour être la plus grande pipelette de Greenwood, les membres du club se mettent en quête des composantes de leur futur gâteau, sachant pertinemment que leur principal concurrent ne sera autre que Moss, la grenouille fripouille…
Passée depuis peu dans le giron des éditions Oxymore, la collection Métamorphoses, crée par Barbara Canepa et Clotilde Vu, n’a rien perdu de ses charmes et il suffit de poser les yeux sur la couverture, tout juste somptueuse, tant par la beauté de l’illustration de Florent Sacré que par le remarquable travail réalisé sur sa maquette avec son titrage plein d’élégance et qui plus est rehaussé d’or, pour ressentir l’irrésistible envie de se plonger dans cette forêt verdoyante peuplée de personnages attachants…
Car, avant même de lire l’histoire, c’est le dessin envoûtant de Florent Sacré, sublimé par les couleurs réalisées en collaboration avec l’impressionnante Barbara Canepa, qui envoûte le lecteur dès les premières cases et les premières planches… Comment ne pas fondre en regardant les personnages anthropomorphiques tellement mignons qu’on s’y attache dès qu’on les croise dans l’antre d’Urania la Sorcière… de Winter et Snow, adorables lapinous en passant par Honey, le renardeau végétarien sans oublier Moon, la chauve-souris ou Vanille, la chouette ? Mais, surtout, comment ne pas être fasciné par l’ambiance délicieusement oppressante des premières pages qui vole d’un seul coup d’un seul en éclat alors que commence le récit proprement dit ?
Si la couleur est d’une beauté saisissante, le travail sur la lumière est tout juste sublime, chaque case étant une petite merveille dans laquelle on se perd avec délectation. Les dialogues sont tout à la fois légers et savoureux, pétillant de tendresse et de malice alors que des encarts, sensément tirés d’une encyclopédie consacrée aux merveilles de la nature, allie didactisme à l’aspect ludique et gentiment aventureux de l’histoire… Le scénario proprement dit s’avère ténu mais quelle ambiance et quelle univers envoûtant et adorable !
Chaque album de la série sera mis en image par un autre artiste, puisque se succéderont sur les prochains tomes Jérémie Almanza, Kerascoët, Alexis Nesme, Giovanni Rigano et Bastien Quignon… des auteurs particulièrement talentueux qui distillent beauté et émotion à la pointe de leurs pinceaux virtuoses, les tomes devant se succéder au rythme d’un album par semestre… De quoi nous plonger avec un plaisir sans cesse renouvelé dans cet univers somptueux et si délicieusement enfantin…
Somptueusement édité dans la sublime collection Métamorphoses, le Chant des Grenouilles nous entraîne au cœur d’une forêt peuplée de personnages anthropomorphiques aussi attachants que ceux du Vent dans les Saules, magnifiquement adapté en BD par le talentueux et regretté Michel Plessix.
Regroupant une bande de gamins plein de vie et d’imagination, le Club du Samedi a décidé de participer au Grand Concours de Pâtisserie organisé par le village… Connaissant par avance les ingrédients qui devront être utilisés pour confectionner le gâteau suite aux indiscrétions des adultes et aux oreilles des bambins qui traînent, les voilà qui se lancent aussitôt en quête des composantes de la pâtisserie… Mais ils ne sont pas les seuls sur les rangs et Moss, la grenouille fripouille, leur donnera bien du fil à retordre !
Si le scénario signé par Barbara Canepa et Anaïs Halard s’avère plein de malice et tendresse, le dessin de Florent Sacré, sublimé par une mise en couleur des plus lumineuse, donne à lui seul l’envie de se plonger dans cet univers merveilleux et délicieusement enfantin tant chaque case est source d’émerveillement… Dessinés par d’autres artistes tout aussi talentueux, nous attendons avec impatience le prochain opus de cette série pleine de douceur et de tendresse…
- Winter, ça va ? Tu t’es fait mal ?
- Non, tout va bien. C’était juste une roulade un peu ratée.
- Oh, mais c’est du Sang ? Je ne peux pas voir ça, je vais m’évanouir.
- C’est qu’une égratignure Honey ! Je ne me suis rien fait du tout !
- Faudrait peut-être emmener ma sœur chez ton père, Shadow.
- Inutile les amis, j’ai ce qu’il faut !dialogue entre Vanille, Winter, Honey et Shadow
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