Fiche descriptive
15€50
Chronique | ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() A peine partis, voilà que la bande des Eventreurs débarque à la ferme à la recherche de la pétoire de Theodore Oldhabit, massacrant sans vergogne ceux qui y vivaient encore après les avoir passé à la question… Ces tueurs sans foi ni loi sont sur la trace de Théodore Oldhabit, escroc bien moins mort qu’il n’y parait… et dont Gunthrie et Joe n’allaient pas tarder à croiser la route… ![]() la longue ballade de Gunthrie Oldhabit Si la série porte son nom, Gunthrie n’a rien d’un héros et encore moins d’un héros de western à la gâchette facile. Loin d’être un tueur ou une légende de l’ouest, le jeune homme est un simple fermier qui quitte sa cambuse presque pour la première fois et va découvrir un monde âpre et violent… Par moment, on le soupçonne même de ne pas avoir la lumière à tous les étages… Sans l’aide de sa frangine qui lui colle aux basques, il aurait été bien incapable de retrouver le cimetière où était enterré son père… Remarquez, même avec l’aide de sa sœur, il ne trouvera pas sa tombe… Et pour cause ! Même sa mort était une arnaque.Gunthrie est donc un western atypique qui met en scène des gens ordinaires, sans talents particuliers, et qui vont être confrontés à de beaux salopards, les légendes de l’ouest n’y étant qu’évoquées… ![]() Dessinateur des Léo Loden, ex-flic reconverti en détective privé, Serge Carrère s’essaye pour la première fois au western. Et le fait est qu’il s’y essaye avec brio… Superbement mis en couleur par le talentueux Jérôme Maffre, son trait semi-réaliste met en scène une galerie de personnages iconoclastes et expressifs, du jeune fermier un peu gauche tout droit sorti de ses champs en passant par une jeune fille peu farouche à l’esprit affûté, un père pour le moins indigne et arnaqueur patenté sans oublier une poignée de salopards sans nom qui comptent le retrouver pour régler définitivement une affaire laissé en suspens… ![]() ![]() Gunthrie quitte la ferme familiale sans doute pour ne plus y revenir, ne provoquant aucun émoi, ni chez ses frères, ni chez sa mère… Il s’est mis dans l’idée dans le cercueil de son paternel, mort à Little Big Horn, son vieux fusil qui lui semblait si cher… Non pas qu’il eut aimé ce père indigne qui cognait plus que de raison… Mais il s’est convaincu qu’il devait le faire… Fermier gauche et mal dégrossi, Gunthrie ignore que dans son sillage vont se retrouver sa sœur et une bande de salopards désireux de mettre la main sur la pétoire du paternel… Ce western atypique et décalés est mis en image par le trait semi-réaliste de Serge Carrère qui semble avoir pris plaisir à mettre en scène cette poignée de personnages iconoclastes et expressifs, certains attachants, d’autres particulièrement révulsant… Rythmé et riche en rebondissements, le scénario de ce premier opus s’avère particulièrement entraînant et la chute fait plus que titiller notre curiosité… - Il a parlé ?
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