     Sœurs d’armes, Samara, Kahanë et Mira sont des libres- lames animées par un profond désir de vengeance…
Dans la profondeur d’Abîmes avec les ténèbres pour seules témoin, elles ont fait le serment de se venger de leur capitaine qui les a trahies pour sauver sa peau et son honneur en les envoyant à une mort certaine… Pour se faire, elles vont monter une Compagnie de Libre-Lames, convaincre un capitaine déchu d’en prendre la tête, recruter des soudards en rupture de ban et risquer leur vie pour mener à terme leur vengeance… Car avant de l’égorger comme le traître qu’il est, elles veulent le dépouiller de tout ce à quoi il tenait : l’honneur, la fortune et sa compagnie…
Alors seulement, elles le mettront à mort…
Nicolas Jarry continue ses récits épiques qui nous dévoile peu à peu un monde complexe et cohérent auquel il a donné vie avec l’aide de son complice, Jean-Luc Istin. Ce quatrième opus nous raconte l’histoire d’une vengeance trois libres-lames contre leur ancien capitaine qui les a trahies…
 Une fois encore, l’un des protagonistes, Kahanë en l’occurrence, sera la narratrice de l’histoire et, une fois encore, la structure narrative du récit en augmente son impact et son efficacité. Les premières pages nous entraînent presque à la fin du récit, permettant d’en poser les enjeux… Aucune des trois guerrières n’est là pour l’or ou la gloire. Tout ce qu’elles ont entrepris n’avait d’autre but que de servir leur soif de vengeance... La seconde partie nous raconte la lâche trahison de Marcius qui fait passer ses propres intérêts avant ceux de ceux qui servent sous ses ordres tandis que la dernière voit les différentes pièces du puzzle s’assembler pour former un récit particulièrement rythmé et vertigineusement implacable… Une bonne histoire, c’est certes de bons personnages, un bon méchant, des dialogues pêchus, et une intrigue solide… Mais le montage s’avère primordial, dans le septième art comme dans le neuvième ! Et avec ce quatrième opus, Nicolas Jarry nous fait montre une fois encore de ses saisissants talents de conteur…
Les compositions soignée et percutantes d’Ornella Savarese mettent ce récit en images avec une redoutable efficacité. Les scènes de combats et d’action sont virevoltantes à souhait et son découpage montre toute la froide détermination de Samara, Kahanë et Mira. La mise en couleur de Silvia Fabris joue avec les lumières pour faire ressortir la dramaturgie de l’histoire en soignant les ambiances, sombres, inquiétantes, épiques ou violentes…
 L’entrainante et immersive série d’heroic-fantay Empires s’enrichi d’un nouvel opus qui va nous conter la création d’une compagnie de libres-lames destinées à assouvir la vengeance de trois guerrières trahies par leur ancien capitaine…
Pour sauver sa peau et sa réputation, le capitaine Marcius n’a pas hésité à sacrifier Samara, Kahanë et Mira, trois fortes têtes qui servaient sous ses ordres et qu’il envoie à une mort certaine… Mais les trois mercenaires chevronnés sont néanmoins sorties vivantes d’Abîme, non sans avoir fait le serment de dépouiller leur ancien capitaine de son honneur, de sa compagnie et de sa réputation avant de l’occire… Pour se faire, elles créent une compagnie de libres-lames, les Ecorchées, recrutent un ancien capitaine déchu pour qu’ik en prenne le commandement ainsi que des soudards en rupture de ban… Leur implacable vengeance est en marche…
Solidement charpenté, porté par des personnages charismatiques et une structure narrative fascinante, ce nouvel album de Nicolas Jarry met en scène la vengeance implacable de trois libres-lames bien décidées à humilier l’homme qui les a trahies avant de l’égorger. Les différentes pièces du puzzle de l’histoire s’assemblent parfaitement pour former un tout cohérent et entraînant joliment mis en image parla talentueuse Ornella Savarese… Cet univers créé par Jean-Luc Istin et Nicolas Jarry s’avère riche et foisonnant d’autant que chaque récit possède une saveur qui lui est propre tout en continuant subtilement à dévoiler l’histoire et les traditions de ce monde d’heroic-fantasy original et convaincant…
Sans doute certains de nos compagnons avaient eu mauvaise conscience de nous avoir abandonné, mais en amour comme à la guerre, seuls les actes comptent. Marcius et la Compagnie du Pénitent paieraient pour ce qu’ils nous avaient fait. Cette promesse, nous l’avions scellée au cœur même de l’Abîme à l’encre du désespoir le plus épais, et seule la mort pourrait nous en défaire.Kahanë
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