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36 quai des orfèvres
36 quai des orfèvres



Fiche descriptive

Policier

Olivier Marchal

Daniel Auteuil, Gérard Depardieu, André Dussollier...

24 Novembre 2004

1h 50min

Chronique
36 quai des orfèvres
un polar noir

Paris. Depuis plusieurs mois, un gang de braqueurs opère en toute impunité avec une rare violence.
Le directeur de la PJ, Robert Mancini a été parfaitement clair avec ses deux lieutenants les plus directs, Léo Vrinks, patron de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention), et Denis Klein, patron de la BRB (Brigade de répression du banditisme) : celui qui fera tomber ce gang le remplacera à son poste de grand ' patron ' du 36, quai des Orfèvres.

La lutte est ouverte entre ces deux grands flics, autrefois amis, qu'aujourd'hui tout sépare : leurs vies, leurs méthodes, leurs équipes et une femme, Camille Vrinks...
un bon film !


un polar noir
Sur fond de guerre des polices, le dernier film d’Olivier Marchal mérite le détour.

La mise en scène, la bande son et le jeu d’acteurs distillent une ambiance noire à souhait.

De la confrontation entre deux policiers, incarnés par un Daniel Auteuil et un Gérard Depardieu en grande forme, naît une intrigue captivante, nerveuse et tendue. Loin d’être des personnages monolithiques, Denis Klein et Léo Vrinks apparaissent comme complexes et intéressants. Mais les têtes d’affiche ne doivent pas éclipser les seconds rôles dont la distribution a été très réussie.

L’histoire est celle de deux potes, qui ont sans doute fait leurs classes ensemble, avant de se retrouver l’un à la BRI (brigade de recherche et d'intervention, souvent appelée brigade antigang), l’autre à la BRB (brigade de répression du banditisme). A partir de là, leurs chemins se séparent, les écarts se creusent, les jalousie naissent et pourrissent leur histoire d’amitié. S’inspirant de faits réels, la bavure de la rue du Dr Blanche et le gang des ripoux, le cinéaste, lui même ancien flic, brosse un tableau sombre et saisissant de la Police, des antagonismes internes, des relations au pouvoir. Truffé d’éléments authentiques (le type qui pisse sur son patron, le coup de la plaque émaillée), le film y gagne en densité et en crédibilité.

Si le scénarios et les personnages tiennent plutôt la route, quelques incohérences flagrantes auraient sans doute pu être évitée. L’un des pivots du film, la pute, improbable témoin oculaire d’un triple meurtre est des plus notable…

La musique étrangement décalée soutient de façon surprenante les différente scènes du film.

Au final, un film plutôt bon qui devrait ravir les amateurs de polars noirs et glauques.
Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

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