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Astrée
La Dernière Fée du pays d'Arvor



Fiche descriptive

Fantastique

La Dernière Fée du pays d'Arvor

Tome 3

Erik Arnoux

Jean-Marie Michaud

Glénat

Grafica

Octobre 2004

Chronique
Critique de la Série
Conte médiéval

Six mois ! Voilà le temps qu'il reste pour sauver la jeune Astrée. En effet, si, passé ce délai, sa véritablement condition ne lui est pas révélée, cette charmante enfant mourra ! Comment pourrait-elle deviner qu'elle est l'Elue, dotée de pouvoirs magiques extraordinaires ?

D'autant plus que la voilà enfermée dans les geôles de Castel Mauvais. Le temps presse mais ni Zahna et Nile, encore moins Folianne changée en souris par l'infâme Nerval, ne peuvent venir en aide à l'héritière des fées. Ces dernières ont donc décidé d'envoyer le Preux chevalier Ombreux réussir là où les autres ont échoué.

Mais le destin s'acharne sur le pauvre guerrier. Détroussé par des bohémiens à cause de son passé et des pensées noires qu'il rumine, le voilà à présent marqué d'un saut bien étrange ! « Et où va-t-on si nous devons perpétuellement protéger les protecteurs d'Astrée ! » se demande à juste titre Nile. C'est mal connaître Ombreux : il ne s'avoue pas si facilement vaincu
un excellent album!


Conte médiéval
Le triptyque de la Dernière Fée du Pays d’Arvor deux ans après son commencement.

Inspiré de l’imaginaire du moyen-âge, cette série haute en couleur nous invite à pénétrer le monde des fées. Car les fées existent, gentes dames et gentes damoiseau. A la lisière de notre monde se trouve un monde fermé à nous autres humains, un monde peuplé d’êtres fées que certains aimeraient à voir disparaître.

Digne héritier des conteurs d’antan, Erik Arnoux nous convie à une veillée, où ne sera conté une histoire pleine de magie, de rancœur, de remords, de passion, de sortilèges, de créatures féeriques, de baladins, de sang et de luxure, d’amour et de rêve… Le trait et les couleurs directes de Jean-Marie Michaud font ici merveille, renforçant le caractère onirique de l’histoire et plongeant le lecteur dans cet univers féerique ancré fortement dans notre histoire.

La langue, maniée avec talent par Erik Arnoux renforce la qualité narrative indéniable de la série. La fin est peut être un peu trop abrupte, de nombreuse questions restent sans réponses. Les jalons sont-ils posés pour une éventuelle suite ? Mais l’imaginaire du lecteur doit faire le reste ! Ne sommes nous pas dans un songe médiéval ? une histoire onirique, entre rêve et réalité ? Les questions en suspend renforcent au contraire l’impression étrange et délicieuse d’avoir écouté un conteur fort talentueux nous narrer une histoire.
Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

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