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Alexandre
Alexandre



Fiche descriptive

Au delà du JdR

Vangelis

SMM

12/2004


Chronique

un excellent album!


Envoûtante et rythmée
La bande originale « Alexandre », que l’on doit à Vangelis (« Blade Runner », « Christophe Clomb »), est aussi splendide que le film d’Oliver Stone est mauvais. C’est vous dire si je me régale à l’écouter.

Pour illustrer musicalement l’épopée du conquérant macédonien, le choix du compositeur d’origine grecque était logique, et c’est bien là le seul choix de cette production que l’on peut encenser.

Bien entendu, on retrouve les sonorités chères à Vangelis, et son synthétiseur. Mais il va ici beaucoup plus loin, et parvient même à retranscrire ce parfum d’exotisme et de mystère que portait déjà en lui l’Orient dans l’Antiquité.
Ses charmes nous envoûtent sur « Roxane’s dance », et l’on suit volontiers Alexandre dans sa quête d’un autre monde, loin à l’Est.
Les partitions consacrées au conquérant sont écrasantes, celles de ses batailles rythmées. Le morceau « Young Alexander », bien que court, vous arrache un petit frisson par sa structure en escalade. On s’imagine presque se lancer dans la bataille après le discours du chef macédonien.

Si vous êtes rôliste, vous trouverez là matière à sonoriser une campagne héroïque. Sinon, la variété des ambiances que procure ce disque vous permettra de passer une petite heure ailleurs, car elle alterne morceaux guerriers, exotiques, contemplatifs et nostalgiques. Elle ne devrait donc pas vous crisper à être trop répétitive.

Certains morceaux rappellent les compositions d’Hans Zimmer (« Gladiator »), usant habilement des instruments à vent (« Eastern Path ») et des voix ; et aussi dans l’usage des percussions. C’et peut-être un peu commercial, mais c’est aussi assez efficace. Il y a enfin quelques musiques dans la plus pure tradition de Vangelis, et finalement sans grande originalité par rapport à ce qu’il a déjà fait (« Tender Memories »). Ca n’empêche pas forcément d’apprécier. En tout cas, on voit que le compositeur a un répertoire varié, et que certains des sons qu’il utilisa déjà auparavant (« Blade Runner ») sont toujours aussi actuels.

Finalement, la bande originale de ce film est tout à fait symbolique de l’histoire de ce titan et de l’adaptation de son histoire aujourd’hui. Elle m’aura laissé une double impression de nostalgie : celle d’un rêve perdu (celui d’Alexandre); et celle d’un film raté qui avait ce qu’il fallait pour être grandiose... Vous n’avez qu’à fermer les yeux…
Keenethic



Inspiration jeux de rôle

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