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Constantine
Constantine



Fiche descriptive

Fantastique

Francis Lawrence

Keanu Reeves, Rachel Weisz, Tilda Swinton...

16 Février 2005

2h01

Chroniques

John Constantine, extralucide anticonformiste, qui a littéralement fait un aller-retour aux enfers, doit aider Katelin Dodson, une femme policier incrédule, à lever le voile sur le suicide mystérieux de sa soeur jumelle. Cette enquête leur fera découvrir l'univers d'anges et de démons qui hantent les sous-sols de Los Angeles d'aujourd'hui.
un bon film !


Bonne surprise...
Tiré du comic book "Hellblazer", que je n’ai malheureusement pas lu, Constantine est un film esthétiquement très réussi. La photo et des cadrages originaux posent d’amblée un atmosphère lourde et pesante, renforcée par une lumière bien travaillée.

Les dialogues, cyniques à souhaits sont efficace et donnent au personnage central de John Constantine, exorciste désabusé, un caractère et une personnalité des plus intéressantes. Un Anti-héros au sens moral des plus douteux, hanté par sa fin car il se sait condamné aux Enfers pour avoir tenté de se donner la mort lorsqu’il était ado.
Les seconds rôles, plus nuancé et moins manichéens qu’il ne paraît au prime abord, constituent une galerie de personnage originaux qui contribuent grandement à poser l’ambiance du film.

Le scénario, basique mais efficace, laisse de nombreuses zones d’ombres et son intérêt réside surtout dans les motivations des différents personnages. La lutte feutrée mais acharnée que se livre Dieu et Satan sur la Terre n’est pas sans rappeler le Grand Jeu que les rôlistes amateur d’In Nomine Satanis / Magna Veritas connaissent bien.

Si le film souffre parfois de quelques longueurs, on passe tout de même un bon moment.
Une bonne surprise, donc, malgré des critiques particulièrement lapidaires.
Le Korrigan


un bon film !


« Joke with the Devil »…
J’avoue avoir été un peu refroidi par les extraits et l’affiche de Constantine, montrant notamment avec persistance une sorte de fusil à pompe cruciforme… Je me méfiais donc, attendant un nanar dopé aux sousous avec en toile de fond un christianisme cucul…

Il n’en est rien. Certes, on nous y présente une version un peu caricaturée de la religion majoritaire dans nos salles de cinéma ; mais le film a le mérite de ne pas se prendre au sérieux, tout en alternant avec des moments inquiétants et particulièrement bien réussis, comme l’attaque du démon à la station service ou celle des charognards dans la rue.

La vision de l’enfer est une merveille, comme si une tempête de cendres et de feu soufflait toujours dans ce plan parallèle au nôtre. Cette idée (qui rappellera aux rôlistes un certain jeu nommé « Kult ») est particulièrement intéressante. Elle propose que l’Enfer et le Paradis soient les reflets contigus de notre monde, qui se trouverait à l’interface, en quelque sorte. C’est une très juste définition de notre petite planète, je trouve.

Si je n’aime pas particulièrement Rachel Weisz (mais je ne lui reproche rien, c’est physique…), Keanu Reeves et Djimon Hounsou (« Amistad », « Gladiator ») sont tout à fait à leurs places dans cette histoire. Comme il en a pris l’habitude, Reeves campe un héros malgré lui (« L’Associé du Diable », « Matrix ») dont il maîtrise désormais le charisme désabusé et noir.

L’intrigue reste habituelle dans ce genre de films, mais tente tout de même de renouveler un peu la recette en fouillant plus loin (quitte à inventer) dans nos saintes écritures…
La galerie de personnages (le médium inquiet, le receleur à lunettes, le démon séduisant,…) est plaisante à voir évoluer. On y pose quelques avertissements sur la santé du fumeur et de l’alcoolique, ainsi que sur le lucre, en la personne de Balthazar.

Bien sûr, il reste quelques incohérences ; et je n’aime pas trop que Rachel Weisz doive faire un concours de t-shirt mouillé tandis que Keanu ne trempe que les pieds…Bon, pi « ils s’emballent/ ils s’emballent pas », ça n’a pas grand intérêt. Soit c’est carrément subtil, soit ils y vont, faut choisir…

Cela dit, nous avons là un très bon divertissement, plein d’humour (INS/MV, sort de ce corps qui ne t’appartient pas smiley!) et d’idées. La vision de l’enfer vous hantera, mais vous en garderez un bon souvenir smiley
Keenethic



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Inspiration jeux de rôle

Cette fiche est référencée comme inspi pour 1 jeux de rôle.

In Nomine Satanis / Magna Veritas se déroule sur une terre alternative où la religion et ses croyances ont un véritable impact. INS/MV ne vous propose rien de moins que d'incarner, au choix, des anges au service de Dieu ou des démons au service de Satan. Anges et démons qui ne sont que les pions d'une gigantesque partie d'échec, nommée le Grand Jeu, disputée entre Dieu et Satan et entamée le jour de la naissance du Christ.