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Neverland
Neverland



Fiche descriptive

Drames

Marc Forster

Johnny Depp, Kate Winslet, Radha Mitchell

23 Février 2005

1h41min.

Chroniques

Londres, début du XXe siècle. L'écrivain James M. Barrie est en quête d'un nouvel élan, dans sa vie comme dans son oeuvre : son mariage avec la comédienne Mary Ansell est dans l'impasse, et le public londonien boude sa dernière pièce.
C'est en arpentant les allées de Kensington Gardens qu'il rencontre Mme Llewelyn Davies et ses quatre jeunes fils. Une complicité immédiate se noue entre l'écrivain et les enfants sous l'oeil ravi de leur mère, jeune veuve désemparée qui trouve en lui un véritable ami.
Son intimité avec la famille Llewelyn Davies grandissant chaque jour davantage, James M. Barrie retrouve son âme d'enfant auprès de ceux qui sont désormais sa plus précieuse source d'inspiration. Il tisse avec eux la trame fantastique, visionnaire et subtilement mélancolique de Peter Pan.
un excellent film!


tendre, tragique et poétique
Peter Pan, l’enfant qui refusait de grandir, fait partie de ces mythes universels dont l’auteur est finalement méconnu. Neverland, film plein de poésie, répare cet oubli en présentant une tranche de vie de James Barries, qui est aussi la genèse de Peter Pan.

Télérama n’ayant que modérément aimé, cela laissé présager un bon film… Et le fait est que l’histoire de cet écrivain à l’âme d’enfant est touchante et émouvante. On suit avec plaisir l’auteur qui puise dans son quotidien l’inspiration de ses pièces, en particulier les personnages de la célèbre Peter Pan que Disney immortalisera et édulcorera plusieurs années plus tard. Ce mélange entre réalité et l’imaginaire de Barries est superbement présenté, l’auteur, le regard vague, contemple le monde qui l’entoure avec des yeux d’enfants et le fait glisser dans la féerie du Pays qui n’existe pas, entraînant avec lui ceux qui partagent ses rêves.

Mais l’imagination débordante de Barries se heurte, comme celle de Don Quichotte, à la triste réalité, renvoyé par Peter, cadet des enfants de Sylvia Llewelyn Davies, enfant qui a grandit trop vite suite à la mort de son père. L’acteur qui l’incarne, le jeune Freddie Highmore, qui a notemment joué dans Deux frères, y est tout bonnement époustouflant!

Si le film fait la part belle aux sentiments, on s’y laisse facilement prendre, entraînés par l’imaginaire de cet auteur génial, surtout si le personnage de Peter Pan éveille en nous des souvenirs enfouis. Et n’est-ce pas le rêve qui enjolive notre quotidien?

Un joli film, à la fois tendre, tragique et poétique.
Le Korrigan


un bon film !


Le Syndrome de Peter Pan
L'oeuvre de James Matthew Barrie, Peter Pan, a fait l'objet d'un nombre incalculable d'adaptations, du cinéma, à la BD, une histoire intemporelle qui flatte l'imagination du vaste monde des arts. Des adaptations les plus classiques, avec Disney, au plus fantaisistes avec la BD de Loisel, jusqu'à imaginer un avenir au petit garçon qui refuse de grandir, avec Steven Spielberg et son Hook.

Peter Pan et sa horde de personnages, sont tant de compagnons familiers qui ont bercé nos comptines du soir, mais en réalité, qui est l'homme derrière le mythe? Tel est le point de départ de Neverland, de Marc Foster, qui tente de comprendre l'homme qui a donné un souffle juvénile au théâtre. Comment la création vient au créateur? Et le choix de Neverland, parle de lui même, le pays imaginaire, pays où née l'inspiration, pays subjectif et personnel où émerge la fantaisie. Le réalisateur associe la vie du dramaturge à celle de son Peter Pan, dansant sur un pied d'égalité, l'un faisant face à la difficulté du monde réel et matériel, l'autre évoluant dans un monde sans règles, dominé par le pouvoir de l'imagination. Marc Foster adopte le thème de la dualité, et de l'enfance, et se fait se confronter l’enfance et l'âge adulte, le jeu et le théâtre, la mort et la vie.

C'est au contact de la famille Llewelyn Davies que James Barrie va trouver son Peter Pan et ses différents personnages. Le jeune Peter, incarné avec beaucoup de maturité par Freddie Highmore, deviendra le jeune héros que nous connaissons, un jeune homme qui ne comprends pas le monde des adultes et ses injustice. C'est grâce à la confrontation entre le réel et de l'imaginaire que le propos prend toute sa forme, le monde est un terrain de jeu, dans lequel l'artiste aime se réfugier. Qui de mieux que Johnny Depp et son physique de grand enfant pour incarner cet homme enfant, qui à beaucoup plus en commun avec sa création qu'il ne semble le croire.

L'artiste met un peu de lui, dans le mythe, le jeune homme qui ne grandit jamais grâce au pouvoir de l'écriture, l'homme qui fuit les responsabilités, c'est lui, Peter Pan. Confronté à la maladie, avec sa muse incarnée par la divine Kate Winslet, il prouvera que le pays ou le temps s'arrête,Neverland, permet la guérison de l'âme. C'est dans une somptueuse scène finale, où Neverland s'improvise dans le jardin de la malade,que le film gagne en émotion et fait prendre conscience de l'incroyable influence de l'oeuvre de James Matthew Barrie, sur les enfants, et encore plus sur les adultes.

par Guillaume Mascaut
homme invisible



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