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La Dame de fer
La Dame de fer



Fiche descriptive

Roman Graphique

Michel Constant

Michel Constant

Béa Constant

Futuropolis

24 Août 2017


15€

9782754816359

Chronique

Le 8 avril 2013, à Kingsdown, petite ville côtière proche de Douvres, Donald sert une pinte à une habituée quand un flash spécial annonce la mort de Margaret Thatcher.

Pour lui, c'est un grand jour pour l'Angleterre qu'il faut fêter par une tournée générale. Car, la région du Kent où il vit, a été durement touchée par la politique de la Première ministre britannique.

Le soir, Donald se souvient de cette époque et de sa jeunesse, qu'il partageait avec Abby et Owen, ses deux amis partis tous les deux à Londres et qu'il n'a pas revus depuis. Pour Donald, pas de doute, la mort de Margaret Thatcher, est un signe. Il est temps de sortir de l'apathie et de prendre son destin en main. Il décide de faire revenir ses amis et pour ce faire, il élabore un stratagème... Il ne se doute alors pas que son stratagème va bouleverser sa vie et celle de Kingsdown!
un excellent album!


l'amitié comme horizon
La Dame de Fer, planche de l'album © Futuropolis / Constant / ConstantAvec la Dame de Fer, Michel Constant nous entraîne dans un récit d’amitié touchant et nostalgique…

Kingsdown. 8 avril 2013. L’annonce de la mort de Margaret Tatcher a de quoi réjouir est de celle qui met du baume au cœur de Donald, tenancier d’une taverne, cette région du Kent ayant été durement touchée par la politique libérale de la Dame de Fer.

La disparition de la Miss Maggy fait remonter des souvenirs d’une jeunesse folle et rebelle… A l’époque, pour tuer l’ennui, il arpentait les pavés en compagnie d’Abby et d’Owen, ses potes désormais exilés à Londres dans l’attente d’un avenir meilleur… Ils s’étaient quitté alors sur un malentendu et ne s’était plus revu depuis…

Prétextant être atteint d’une maladie incurable, il va demander à ses vieux amis de venir le retrouver, pour se souvenir de ce bon vieux temps où ils portaient des Doc Martens, buvaient des pintes en écoutant les Clash et chevauchaient une légendaire Norton Manx…


Un récit intimiste et nostalgique d’une rare justesse…
La Dame de Fer, planche de l'album © Futuropolis / Constant / ConstantDifficile de ne pas être touché par cette histoire simple et douce qui fleure bon la nostalgie et l’amitié… Le temps a bien sûr passé et sans doute Abby, Donald et Owen se sont-ils assagit… Mais lorsqu’ils se retrouvent, réunis pour la première fois depuis des lustres, ils n’ont rien perdu de leur humour et de leur esprit rebelle… Alors que Miss Maggy n’est plus qu’un mauvais souvenir, ils vont invoquer leur vieille amitié pour combattre la morosité ambiante et faire la nique aux politiques…

Si cet album au scénario résolument optimiste concocté par Michel Constant est de ceux dont vous ressortez revigoré, c’est parce que l’auteur parvient à rendre ses personnages proches de nous. Son écriture est si subtile qu’on a l’impression, à l’instar des trois protagonistes, de retrouver de vieux potes… de ceux à qui n’ont pas besoin de se parler pour se comprendre… de ceux qu’on retrouve des années après comme si on ne s’était jamais quitté.

La Dame de Fer, planche de l'album © Futuropolis / Constant / ConstantSon dessin est en parfaite osmose avec son récit intimiste. Usant de la ligne claire avec un savoir-faire saisissant, il nous entraîne dans une Angleterre post-Tatcher sinistrée pour une chronique sociale saisissante et donne vie à une formidable galerie de personnages joyeusement barré touchants et plein d’humanité. La colorisation de Béa Constant épouse parfaitement le trait généreux du dessinateur…

Cette Dame de Fer fait partie de ces albums rares et résolument optimistes dont on sort revigoré er ragaillardi…

Avec justesse et subtilité, Michel Constant nous raconte les retrouvailles de trois amis séparés par les aléas de la vie qui vont se retrouver, des décennies après, à l’occasion de la mort de Tatcher dont le Kent porte encore les stigmates de sa politique ultra-libérale…

Porté par des personnages lumineux, joyeusement barrés mais profondément humains et un dessin généreux, ce récit intimiste ne devrait laisser personne indifférent…


Hey!... Une garce qui tire à droite… Ça ne vous fait pas penser à Tatcher? HéHé!!Donald
Le Korrigan




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Inspiration jeux de rôle

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