Fiche descriptive
15€50
Chroniques Le Joyau Noir ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() La Bataille de Kamarg ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Le Dieu Fou ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Mais Noblegent, brillant savant de Kamarg maîtrisant des savoirs anciens, parvient à enrailler, pour un temps au moins, l’influence maléfique du Joyau Noir alors que les armées de Meliadus marchent sur la Kamarg, protégée par de hautes Tour Sentinelles, vestige d’une technologie oubliée… Tandis qu’il aurait pu se mettre en quête de Malagigi, le seul à pouvoir le libérer de l’emprise du Joyau Noir, le duc de Köln décide de rester et de combattre aux côtés du Comte Airain et d’empêcher les puissantes armées granbetonne de vaincre la Kamarg. ![]() l’autre Champion Eternel Elric de Melniboné, Corum Jhaelen Irsei, Jerry Cornelius, Ulrich von Bek, pour ne citer que les plus connus, sont, avec Dorian Hawkmoon, les incarnations du fascinant Champion Eternel nés sous la plume de Michael Moorcock… Après une remarquable adaptation d’Elric, réalisée par une équipe d’auteurs talentueux, c’est donc à Hawkmoon de faire l’objet d’une adaptation en bande-dessinée, mené par une équipe non moins chevronnée… Après un premier tome impressionnant, il nous tardait de lire la suite des aventures épiques et dramatiques du Duc de Köln.La couverture est une fois de plus somptueuse, donnant la mesure de l’héroïsme de Dorian Hawkmoon, de l’aspect éminemment épique de ce second opus mais aussi de l’aspect tragiquement désespéré de son combat contre la puissante Granbetanne et son empereur dégénéré. Difficile de ne pas être impressionné par le remarquable travail graphique de Benoît Dellac. Malgré la densité du récit, il compose des planches aérées et fascinantes qui retranscrivent avec art ce savoureux et iconoclaste mélange d’univers médiéval et de science-fiction. Le travail sur les décors et les costumes posent l’atmosphère ténébreuse et inquiétante qui règne à la cour de l’empereur et ses technologies martiales qui assure à ses armées une redoutable efficacité sur les champs de bataille… Sa vision de la Kamarg et de ses technologies anciennes est elle aussi particulièrement convaincante… ![]() Jérôme Le Gris a une fois encore fait un travail remarquable de découpage du récit originel, parvenant à en garder l’ossature et la dramaturgie tout en gommant, adaptation oblige, certains évènements. Son récit est particulièrement rythmé et entraînant et il est bien difficile de reposer l’album avant d’être arrivé à son terme. Le scénariste parvient à nous faire ressentir la complicité naissante entre Yisselda et Dorian et si l’on sait, destinée du Champion Eternel oblige, que leur histoire d’amour sera tragique, ces premiers émois n’en sont pas moins touchants, apportant une note d’humanité à ce monde sinistre et lugubre. La fin induit cette délicieuse frustration qui est la marque des grandes séries… A l’instar d’Elric de la team Blondel / Cano / Poli / Recht / Bastide, cet Hawkmoon s’avère être de très haute tenue… ![]() ![]() Moins populaire que celle d’Elric de Melnibonée, Dorian Hawkmoon n’en reste pas moins l’une des plus célèbres incarnations du Champion Eternel de Michael Moorcock. Dans ce second opus, on le retrouve alors que s’apprête à débuter la Bataille de Kamarg qui donne son nom à l’album et qui verra s’affronter les troupes du Comte Airain et celle menée par le cruel Baron Meliadus, Grand Connétable de l'Ordre du Loup… et naître l’histoire d’amour entre lui et Yisselda… Superbement mis en image par un artiste très inspiré et des coloristes de talent, les planches de l’album sont de toute beauté et immerge le lecteur au cœur de cette séquence éminemment épique de cette histoire fascinante se déroulant dans un univers original mêlant dark medieval et science-fiction. - Promettez-moi, si vous survivez demain… de vous mettre aussitôt en quête de ce mage. Il est le seul capable de vous libérer du pouvoir du joyau.
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