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The Grudge
The Grudge



Fiche descriptive

Horreur-épouvante

Takashi Shimizu

Sarah Michelle Gellar, Jason Behr, Clea DuVall

29 Décembre 2004

1h31min.

Chronique
The Grudge
The Gruge

Dans ce qui paraît être une paisible maison de Tokyo se cache l'un des fléaux les plus épouvantables qui soient. Quiconque franchit le seuil de la demeure est aussitôt frappé par une malédiction qui ne tardera pas à le tuer dans un sentiment d'indicible rage.
Alors que le nombre de victimes augmente, une jeune Américaine, Karen, se trouve brutalement confrontée à l'horreur de cette réalité. Pour elle, il n'est désormais plus temps d'ignorer ou de fuir, il faut comprendre pour avoir une chance de survivre...
un film plutot moyen...


The Gruge
The Grudge, surfant sur la vague du « Ring » d’Hideo Nakata, tente de réconcilier tant bien que mal le cinéma d’horreur japonais avec les salles américaines, en mélangeant héros anglophones et décors nippons. On peut ou non apprécier la démarche, fort opportuniste ; mais tenter quand même d’extraire un avis objectif sur ce film. Reste que l’usage du téléphone, des regards révulsés, des longs cheveux noirs et des démarches désarticulées ne laisse planer aucun doute sur la paternité du film.

On y retrouve Sarah Michelle Gellar (« Buffy », « Scooby Doo ») en pauvre petite traumatisée innocente qui n’a pas eu de chance mais qui cherche quand même la merde.
Les scènes à sursauts sont assez efficaces, servies par une musique adéquate, mais le tout manque de fond, de cohérence. On saute allègrement d’un moment à l’autre de l’histoire de la maison, et ce ne serait pas grave si ce n’était pas fait pour cacher une trame scénaristique minimaliste, avec très peu de dialogues et ou la seule inventivité réside dans le « comment qu’on va leur foutre la trouille cette fois-ci ? »…

Les acteurs sont transparents, l’idée de base un peu délirante (et je veux qu’on m’explique comment la femme japonaise a pu suivre le professeur américain sans discontinuer) et trop facile pour être prise au sérieux.

A part ça, si vous voulez vous faire un petit frisson, ça ira. Mais n’en attendez pas plus, parce que ce genre de fainéantise scénaristique est proportionnelle au temps qu’il vous faudra pour l’oublier : le temps d’aller vous coucher.
Keenethic



Inspiration jeux de rôle

Cette fiche n' est référencée comme inspi pour aucun jeux de rôle.