Haut de page.

La Secte sans nom
La Secte sans nom



Fiche descriptive

Horreur-épouvante

Jaume Balaguero

Tristán Ulloa, Jordi Dauder, Emma Vilarasau

23 Août 2000

1h52min.

Chronique

Cinq ans après le meurtre de sa fille, Claudia recoit un coup de téléphone de celle-ci, lui demandant de la délivrer. Aidée d'un ex-policier, elle part à la recherche de sa fille et va découvrir la terrifiante verité.
un bon film !


L’amour au cœur du mal ?
Premier film de Jaume Balaguero, « La Secte sans nom » fait partie de ce courant du cinéma espagnol qui excelle à vous glacer les sangs (Alejandro Amenabar) et qui a su attirer l’intérêt des studios hollywoodiens, pour notre plus grand plaisir (pour une fois !).

Dans ce film, Balaguero s’intéresse déjà (comme ce sera le cas pour « Darkness ») à l’idée d’une incarnation du mal absolu. A travers une secte qui voit la souffrance comme la porte vers un certain état de sainteté, le réalisateur nous entraîne dans un polar/thriller glaçant, où se perd une mère qui recherche désespérément son enfant, disparue dans d’effroyables circonstances cinq ans plus tôt. Le tout s’inspire d’une histoire vraie, et a reçu le prix spécial du jury, de la critique internationale et du public au festival de Gérardmer 2000.

Le film débute vraiment bien, en vous plongeant illico dans une ambiance qui pose le débat et vous ôte le sourire du visage. La montée crescendo fait froid dans le dos à mesure que les découvertes de Claudia lui ouvrent des portes qu’il aurait mieux valu laisser fermées.
L’émotion à fleur de peau de l’actrice, enfermée dans sa douleur, vous retient dans ce film comme dans une prison dont on voudrait trouver une échappatoire…
Seule la fin est un tout petit peu décevante, parce que « La Secte sans nom », en tant que premier film de Balaguero, ne disposait sans doute pas des moyens qu’il lui aurait fallu pour finir son intrigue en apothéose. Entendons-nous bien : c’est excellent, mais juste un peu trop caricatural à mon goût, trop rapide et manquant d’effets de manche épouvantables.
Pour autant, la réalisation est maîtrisée et impeccable, nous préparant au choc esthétique que constitue à mon sens « Darkness », le deuxième film du réalisateur, dotée d’un budget manifestement plus conséquent.

Voilà donc un très bon petit film d’épouvante, d’un réalisateur qui s’annonce comme le plus prometteur de sa génération dans ce créneau du cinéma. Moi, j’en tremble de terreur d’avance…
Keenethic



Inspiration jeux de rôle

Cette fiche n' est référencée comme inspi pour aucun jeux de rôle.


Pour aller plus loin...