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L'étrange Noël de Mr Jack
L'étrange Noël de Mr Jack



Fiche descriptive

Fantastique

Henry Selick

Chris Sarandon, Danny Elfman, Catherine O'Hara

07 Décembre 1994

1h15min.

Chronique
L'étrange Noël de Mr Jack
Romanthorrifique !

Voici l'histoire de Jack Skellington, le roi des citrouilles de la ville Halloween, qui decouvre un beau jour la ville de Noel et decide illico de celebrer lui-meme cette fete etrange.
un chef d'oeuvre!


Romanthorrifique !
Ce film fait partie de la sélection Noël 2005 sous l’intitulé « Rouge Perce-Oreilles »…

En effet, à l’heure de la sortie des « Noces Funèbres de Tim Burton », il était plus que temps de rendre un hommage appuyé au grand-frère du dernier né de la technique d’animation dite « stop motion », apanage exclusif du maître de l’étrange. Car « Les Noces… » ont un frère ; ou plutôt un modèle…

Ainsi, en 1994, sortait sur nos écrans cette incarnation animée de l’univers gothique (et donc romantique) de Tim Burton, que je n’ai plus vraiment besoin de vous présenter (mais bon, vous pouvez aussi loucher du côté de « Big Fish » si vous préférez la chair à la pâte à modeler). Pour « L’Etrange Noël… », le scénariste et producteur Burton confia la réalisation à Henry Selick, dont la maîtrise sur sa matière nous offrit l’un des authentiques tout derniers joyaux de l’animation.

L’on y suit les pas élancés et musicalement cadencés de Jack Skellington, prince de l’effroi et véritable héros de la cause halloweenesque, dans une folle et improbable rencontre avec l’univers festif et joyeux de Noël et de son célèbre cocher barbu en costume rouge. Au bout du chemin, il y a bien sûr l’amour ; mais en chemin, il y a l’inquiétant, l’étrange, le loufoque ; bref, l’aventure.

Il est difficile de décrire la beauté d’un tel univers, car au-delà de l’intellectualisation de ce que vos yeux voient, il y a la conscience d’un écho infantile qui résonne aux confins d’une terre sans frontière : celle de votre imagination.

Jack Skellington vous réconcilie avec vos peurs d’enfant, et les auteurs jouissent du jeu de la subjectivité, en nous offrant une vision certainement pas manichéenne du monde (celle de l’enfance et des possibles, en somme), par ce reflet animé et rythmé de notre fantasmatique.

La musique y prend une part centrale, pour faire de l’étrange Noël une comédie musicale autant qu’un conte philosophique et horrifique. Les paroles sont extraordinaires de justesse (même en français !) et la partition musicale de toute beauté (Danny Elfman, qui s’est affirmé bel et bien depuis comme l’un des plus grands compositeurs de musiques de film ; un genre à ne pas déconsidérer trop rapidement). On se surprend à fredonner les chansons plusieurs jours, voire plusieurs années plus tard !!!

« The Nightmare before Christmas » est donc une sorte de rite initiatique, assez semblable à celui que l’enfant a à parcourir sans le vouloir en mettant de côté ses cauchemars et ses rêves d’enfants pour se consacrer au monde (et non à son monde seulement), à l’avenir, et à l’amour.
C’est ici une réflexion et une métaphore magistrale à laquelle vous ne pouvez manquer d’être sensible ; preuve que Jack Skellington est encore caché sous votre lit, et dans vos songes...
Keenethic



Inspiration jeux de rôle

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