Haut de page.

Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal
Indiana Jones



Fiche descriptive

Aventure

Indiana Jones

Steven Spielberg

Harrison Ford, Cate Blanchett, Karen Allen...

21 Mai 2008

2h03

Chronique
Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal
un film canada dry

La nouvelle aventure d'Indiana Jones débute dans un désert du sud-ouest des Etats-Unis. Nous sommes en 1957, en pleine Guerre Froide. Indy et son copain Mac viennent tout juste d'échapper à une bande d'agents soviétiques à la recherche d'une mystérieuse relique surgie du fond des temps. De retour au Marshall College, le Professeur Jones apprend une très mauvaise nouvelle : ses récentes activités l'ont rendu suspect aux yeux du gouvernement américain. Le doyen Stanforth, qui est aussi un proche ami, se voit contraint de le licencier. A la sortie de la ville, Indiana fait la connaissance d'un jeune motard rebelle, Mutt, qui lui fait une proposition inattendue. En échange de son aide, il le mettra sur la piste du Crâne de Cristal d'Akator, relique mystérieuse qui suscite depuis des siècles autant de fascination que de craintes. Ce serait à coup sûr la plus belle trouvaille de l'histoire de l'archéologie. Indy et Mutt font route vers le Pérou, terre de mystères et de superstitions, où tant d'explorateurs ont trouvé la mort ou sombré dans la folie, à la recherche d'hypothétiques et insaisissables trésors. Mais ils réalisent très vite qu'ils ne sont pas seuls dans leur quête : les agents soviétiques sont eux aussi à la recherche du Crâne de Cristal, car il est dit que celui qui possède le Crâne et en déchiffre les énigmes s'assure du même coup le contrôle absolu de l'univers.

Le chef de cette bande est la cruelle et somptueuse Irina Spalko. Indy n'aura jamais d'ennemie plus implacable... Indy et Mutt réuissiront-ils à semer leurs poursuivants, à déjouer les pièges de leurs faux amis et surtout à éviter que le Crâne de Cristal ne tombe entre les mains avides d'Irina et ses sinistres sbires ?
un film a oublier...


un film canada dry
Si le troisième volet d’Indiana Jones nous avait appris que les héros aussi ont un père, ce quatrième opus nous apprend qu’ils peuvent aussi avoir des enfants.
On retrouve dans ce film tous les ingrédients qui faisaient le charme des trois premiers volets… enfin, du premier et du troisième, le second semblant plus anecdotique. On retrouve les traditionnelles énigmes archéologiques, poursuites en voiture d’où les méchants sont éjectés à folle allure et sur un rythme (trop ?) échevelé, les temples qui s’écroulent avec fracas et qu’il faut quitter à fond de train pour ne pas être enseveli, les cascades improbables mais spectaculaires, quelques doses d’humour parfois bien trouvées… Le grand méchant nazi est certes remplacé par le grand méchant russe, guerre froide oblige, mais on se trouve en terrain connu…

Pourtant, avoir les bons ingrédients ne suffit pas toujours à faire un bon plat et ce film en est la preuve criante. Tout commençant par une explosion atomique particulièrement inutile dont Indy sort indemne grâce à un frigo (ouf !), dès lors on était en droit de s’attendre au pire… et sur ce plan là au moins, on n’est pas déçu… Le final grotesque n’est que la cerise sur le gâteau d’une sauce qui s’est par trop gâtée. Le scénario en lui-même tenant sur un demi-ticket de métro, il était difficile de soutenir l’intérêt du spectateur tout au long des deux heures. Certes, le scénario des précédents volets n’était pas de haute voltige mais il s’inscrivait dans la lignée de la littérature pulp, plein d’aventure, d’action et d’humour, parvenant à maintenir un certain rythme et une relative fraîcheur tout au long du film et s’articulant autour d’une progressions scénaristque (pour le volet 1 et 3, assez similaires dans leurs structures)… Mais avec ce volet, on renoue avec le second volet et son scénario parc d’attraction, succession d’épreuves sans liens, de scènes d’actions parfois réussies mais souvent improbables (les lianes, la cascade)… On se demande si les scénaristes n’ont pas avant toutes chose pensé aux produits dérivés et notamment à l’adaptation en jeu vidéo que l’on pourrait faire et pour laquelle le film pourrait servir de story board tant il semble formaté pour ce média. Bien sûr, ce serait mentir que de dire que tout est à jeter…Il y des moments sympa si on se laisse aller et qu’on est pas trop regardant… On retrouve quelque chose ressemble à du Indy, qui a la couleur du Indy… mais pas le goût, rien n’y fait…

Un film qui ne restera certes pas dans les anales du cinéma et seule une certaine nostalgie permet de trouver quelques aspects plaisant… Mieux vaut repartir à la recherche de l’Arche Perdue ou se refaire une ultime croisade… Mais un Indiana Jones sur deux vaut le détour, le prochain sera sans doute une réussite et s'il est aussi bien que celui si est raté, ce sera un grand film d’aventure! Une note un peu sévère ? Sans doute, mais qui aime bien châtie bien !
Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

Cette fiche est référencée comme inspi pour 1 jeux de rôle.

Arkéos est un jeu de rôle d'ambiance pulp classique dans la lignée d'Indiana Jones. Les joueurs y incarnent des personnages aventureux et plutôt stéréotypés vivant des épopées héroïques aux quatre coins du monde dans des années 30 teintées d'exotisme et de surnaturel.