Fiche descriptive
Chroniques Les règles du jeu ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Ceux qui vont mourir ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Que la lumière soit... ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Enquête immobile ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Schizo Robot ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | ![]() ![]() |
Monplaisir, un monde fascinant et déroutant dédié aux loisirs, aux jeux et aux plaisirs. Zacchary Buzz quitte sa famille de fermiers pour rejoindre cette cité afin d’intégrer la meilleure police du monde : les Urban Interceptor. Dix ans après Urban Game, sa première tentative pour développer son univers d'anticipation, Luc Brunschwig a amélioré son histoire et livre ici une œuvre incroyablement riche et cohérente. Ce premier album d’introduction multiplie les détails et les pistes. Le lecteur découvre un monde où règnent le voyeurisme, le conditionnement des masses, l'exploitation des êtres et la télésurveillance. Le scénario de Brunschwig monte en puissance au fur et à mesure des pages. Côté graphique, le travail de Roberto Ricci est impressionnant de réalisme. Avec force de détails, le dessinateur Italien rend les architectures réalistes et la foule vivante. Les panoramas de la ville, les prises de vues et la mise en page très dynamique permettent au lecteur de s’immerger dans l’univers d’Urban. Les couleurs percutantes servent un scénario passionnant. Avec Urban, Luc Brunschwig et Roberto Ricci ont réussit à créer un univers sombre et décadent qui captive le lecteur du début à la fin. Un album à posséder d’urgence. par François Duclermortier
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Normalement quand je découvre une BD, je la lis une première fois pour découvrir l'histoire, puis une deuxième fois durant laquelle je vais prendre le temps de détailler le dessin. Pour Urban, j'ai commencé par parcourir l'album pour m'imprégner du graphisme, de l'ambiance créée.C'est réellement beau. Le dessin est précis, fin, offrant une richesse de détail et de clins d'oeil au travers des costumes de la population. Tout semble avoir été pensé avec minutie tant les visages expressifs, les cadrages, le design de ce monde futuriste. La colorisation reflète complètement l'atmosphère de cet univers artificiel. Et l'histoire? Ceux qui aiment suivre une trame centrale relativement bien définie seront sans doute déçus. L'album porte bien son titre "les règles du jeu". Il se "contente" pour le moment de nous faire découvrir Zach, le personnage central, et le fonctionnement de Monplaisir. Je dis "se contente" mais attention, d'expérience avec Luc Brunschwig, les éléments les plus anodins peuvent prendre de l'ampleur au fil des tomes suivants. En tout cas la découverte de ce monde est déjà un plaisir en soit grâce à la force et à la cohérence des thèmes abordés : le voyeurisme, le conditionnement des masses, l'exploitation (l'esclavage?) des êtres, la téléréalité, la misère derrière une façade clinquante, la télésurveillance (Big Brother). Tout dans ce monde n'est que lavage de cerveau, recherche commerciale (les tatouages publicitaires, brrr); même le système policier est organisé autour de ces concepts en cherchant à se débarrasser le plus rapidement possible des auteurs de menus larcins qui pourraient incommoder voire effrayer les clients pour mettre en valeur (et à l'écran) la recherche des grands criminels, transformant la traque en jeux du cirque (avec paris bien entendu). Au sein de cet univers, Zach, le personnage central, pourrait paraître bien palot : il est naïf, simple (pas simplet), il a du mal à appréhender le fonctionnement de cette société et également les relations humaines. Il constitue au contraire un ilot de fraîcheur, de gentillesse, bref d'humanité au sein de ce monde qui en manque tant. Il sera très intéressant de voir comment il pourra (ou ne pourra pas) comprendre progressivement les rouages de cet univers somme toute sordide et à quel prix. En tout cas Luc Brunschwig nous donne encore une fois un personnage bien travaillé. Au final, une série qui par la fascination qu'exerce le dessin, la qualité de la narration et la cohérence de l'univers s'amorce avec un 1er tome de très haute volée.
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![]() | Cyberpunk est le premier jeu de rôles à exploiter le thème littéraire du même nom. Il est donc fortement inspiré des romans de William Gibson, Walter Jon Williams, Bruce Sterling, Allec Effinger, Pat Cadigan, etc. L'expression cyberpunk vient du mot cybernétique, la science de la communication entre l'homme et la machine, et du mot punk : mouvement musical et social du début des années 80 ayant lancé le slogan "no future". Le mélange des deux nous plonge dans un futur proche et sombre, où la technologie est omniprésente tandis que la décomposition sociale atteint son paroxysme. .. |