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Qui perd gagne
Firewall



Fiche descriptive

Anticipation

Firewall

Tome 2

Xavier Bétaucourt

Jean-Jacques Dzialowski

Cyril Saint-blancat

Bamboo

Grand Angle

22 Aout 2012

Chroniques
Tchernobyl [Cycle I 1/2]
une série virale
Qui perd gagne
la cybercriminalité de demain

Et si un virus informatique pouvait se transmettre à l'homme ?

A l’heure de la globalisation et d’Internet, une lutte sans merci contre la cybercriminalité s’est engagée au moyen de cellules spécialisées. C’est dans cette réalité que sont associés Clémence, une jeune informaticienne, et Paul, un ancien militaire, au sein d’un réseau de traque baptisé “Firewall“.

Leur mission est de neutraliser “La Louve“, une famille mafieuse sévissant sur Internet et prête à tout pour mettre au point une arme numérique d’un genre nouveau. Mais dans les fils de la toile, les cadavres que “La Louve“ laisse dans son sillon n’ont rien de virtuel...
un bon album !


la cybercriminalité de demain
Firewall est un polar d’anticipation glaçant mené tambour battant. Ce premier dytique (le clifhanger final en appelle d’autres) esquisse la possibilité d’utiliser les relais de téléphones pour diffuser un virus létal. Pas besoin de se forcer pour comprendre que l’organisation qui maîtrisera cette technologie aura l’avantage que donnait jadis la bombe nucléaire. A partir de cette idée qui n’est pour l’heure (et heureusement) que science-fiction, Xavier Bétaucourt a échafaudé une toile crédible mettant en scène une organisation terroriste décidée à utiliser cette technologie pour faire pression sur les gouvernements occidentaux. Dans un suspens digne de 24 heures Chrono, l’auteur décrit les rouages du terrorisme, du fanatique à l’idéaliste utilisé comme un pion, en passant par le financier et le mercenaire qui se vend au plus offrant.
Le rythme est soutenant et la course contre la montre qui s’engage dans ce second tome haletante. Mené tambour battant de la première à la derrière page, le récit est un subtil dosage entre suspens et action. Les amateurs du genre y trouveront sans nul doute leur contant et ce d’autant plus que le trait réaliste de Jean-Jacques Dzialowski est une fois de plus d’une redoutable efficacité. Au vu de ses crayonnés absolument sublimes et fourmillant de détails, on peut regretter qu’il n’existe pas une version noir et blanc de cette album. La colorisation de Cyril Saint-Blancat reste de bonne facture mais atténue quelque peu la force des crayonnés du dessinateur.

Firewall est clairement une bd grand public divertissante faisant la part belle à l’action. Et si certains esprits chagrins regretteront le manque de profondeur des personnages, cette série remplie parfaitement son rôle en s’inscrivant dans la lignée des séries américaines. Bref, du bon du vrai divertissement!

Le Korrigan




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