Dans un monde empli de surprises, une jeune adolescente, se retrouve spectatrice involontaire d’un rite, consistant à raconter, des récits, nouvelles et autres contes.
Au cours d’une excursion avec son collège, Soledad (solitude), persuadée d’être, en écho à son nom, invisible, se perd. Egarée, elle rencontre une inquiétante secte, le Tétraméron qui, assemblée autour d’une table ronde, se raconte, d’étranges et effrayantes histoires…
Ce récit, couché sur les pages d’un -esthétiquement parlant- magnifique ouvrage, est en quelque sorte, un recueil de nouvelles, guidé par un même fil conducteur, le passage de l’enfance, à l’âge adulte. Surprenant et intéressant de prime abord, il devient rapidement assez lourd, les fables présentées étant ( à mon sens, bien entendu ), d’une inégale qualité, certaines frôlant l’excellence, à l’inverse d’autres. De surcroît, l’écriture, tantôt agréable, bien pensée, peut bien vite, se transformer, et devenir relativement pesante.
En conclusion, cet ouvrage est un surprenant recueil, où les nouvelles, teintées de folie, racontées par d’étranges membres d’une mystérieuse secte, à une jeune fille perdue, peuvent y être tant bonnes, et relativement travaillées, que, à mon avis, lourdes et ennuyeuses. A cela, faut-il préciser que je peux être relativement rude avec certains styles d’écritures, et catégories d’œuvres littéraires. Ceci ne signifie pas que l’ouvrage considéré soit « mauvais », ni qu’il ne pourrait vous plaire.
L’auteur, José Carlos Somoza, est un espagnol, qui, après des études de psychologie, s’est pleinement consacré, dès 1994, à la rédaction de fictions. Ainsi, a-t-il notamment publié,
La caverne des idées,
Clara et la pénombre,
La Dame, et tant d’autres.