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Le dresseur de canaris
Les quatre de baker street



Fiche descriptive

Policier Historique

Les quatre de baker street

Tome 9

Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand

David Etien

David Etien

Glénat

17 Mars 2021


14€50

9782749309507

Chroniques
Le Monde des Quatre de Baker Street
decorum
Le dossier Raboukine
palpitant et jubilatoire
L’affaire du rideau bleu
dans l'ombre de Sherlock
Le Rossignol de Stepney
beau, drôle et sombre à la fois...
la succession Moriarty
Retour en piste
L'Homme du Yard
La fin de l’innocence
Les maîtres de Limehouse
La vengeance du Scorpion Ecarlate
Le dresseur de canaris
Les ombres du passé

Dangers, mystères et émotions ! Londres, 1895. Alors que Charlie s'apprête à faire ses débuts sur la scène du Merry Minstrel, sa grande amie la chanteuse Polly Perkins est victime d'une terrible agression qui la laisse dans le coma...

Ce drame survient suite à une violente altercation entre l'artiste et Edgar Wilson, célèbre impresario de l'East End, alias le « dresseur de canaris ». Persuadée que ce douteux personnage est responsable de la tentative d'assassinat, Charlie décide d'infiltrer sa troupe de music-hall.

Il lui faudra toute l'aide de ses amis, le fin limier Billy et le casse-cou Black Tom (sans oublier le chat Watson !), pour élucider cette ténébreuse affaire...
un excellent album!


Les ombres du passé
Les Quatre de Baker Street, planche du tome 9 © Vents d'Ouest / Etien / Dijan / LegrandLondres, 1895. Oscar Wilde et Sherlock Holmes se partagent la une des gazette… Des prostituées sont agressées et détroussées dans l’East End sans que la police ne bouge le petit doigt et Charlie s’apprête à faire ses débuts sur scène aux côtés de sa grande amie, Polly Perkins…

Mais un soir, en sortant du Merry Minstrel, cette dernière est victime d’une violente agression… Pour Charlie, le commanditaire est sans nul doute Edgar Wilson, le « Dresseur de canari », un type peu recommandable qui était venu trouver Polly et avec qui elle avait eu une violente altercation…

Alors que Billy s’efforce de retrouver les agresseurs qui sévissent dans le quartier et que Black Tom veille sur Polly, toujours inconsciente, Charlie se fait engager dans le nouveau cabaret de Wilson pour tenter d’élucider la tentative d’assassinat visant son amie…


L’univers de Sherlock Holmes est décidemment un formidable terrain de jeu pour scénariste inspiré et inventif… Les talents conjugués de Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand et David Etien n’en finissent plus de nous éblouir au fil des albums mettant en scènes les francs-tireurs de Baker Street, les fameux auxiliaires du célèbre détective que Sir Arthur Conan Doyle a mis en scène dans plusieurs aventures…

Une nouvelle enquête aussi rythmée qu’entraînante sublimée par l’élégance du trait de David Etien
Les Quatre de Baker Street, planche du tome 9 © Vents d'Ouest / Etien / Dijan / LegrandLa force de la série est de s’intégrer parfaitement dans les canons holmésiens, d’en respecter scrupuleusement l’esprit tout en s’autorisant quelques entorses, sans doute imputables au Docteur Watson, hagiographe de son ami, qui a sans doute parfois pris quelques libertés avec les faits tels qu’ils se sont déroulés… Lorsque cette nouvelle aventure commence, Holmes est occupé en Italie où il mène une enquête juste évoquée dans le Chien des Baskerville… Mais ses fidèles auxiliaires ont bien retenu ses préceptes et en usent avec finesse pour mener leur enquête en faisant preuve d’audace et n’hésitant pas à demander de l’aide lorsqu’ils ne peuvent s’en sortir seuls… Chacun des personnages est joliment écrit et on s’attache à cette joyeuse bande de gamins débrouillards que l’on voit grandir, évoluer et s’affirmer au fil des tomes et que l’on retrouve, à chaque nouvelle aventure, avec un réel plaisir… Solidement charpenté, le scénario s’avère on ne peut plus entraînant et on ne peut qu’être impressionné par le talent de conteur des deux scénaristes et leur confondant sens de l’ellipse…

Si la série connaît un tel succès, c’est autant grâce à sa qualité d’écriture qu’au talent de David Etien dont les compositions n’en finissent plus de nous enchanter… Si on est d’emblée séduit par la finesse et l’élégance de son trait, subtilement rehaussé par un encrage délicat et une mise en couleur aussi somptueuse qu’efficace, ce sont surtout ses talents de metteur en scène qui impressionnent… Il se dégage de ses planches une énergie folle grâce à un découpage au cordeau et des cadrages tout juste bluffant… L’artiste parvient à poser sa caméra pour trouver l’angle parfait, tant pour soutenir les dialogues ciselés que les séquences d’action virevoltantes et débridées… Et, non content de mettre en scène des personnages attachants ou répugnants particulièrement expressifs, tant dans leurs physionomies que dans leurs attitudes, il peint des décors foisonnant de détails qui crédibilise le récit et immergent les lecteurs dans les ruelles sombres inquiétantes de Londres dont il retranscrit l’atmosphère avec force…Les Quatre de Baker Street, planche du tome 9 © Vents d'Ouest / Etien / Dijan / Legrand

Cela fait neuf tomes à présent que nous suivons avec un plaisir non feint Charlie, Billy et Black Tom (sans oublier Watson !), Francs-Tirreurs de Baker Street que l’on voit grandir et s’affirmer au fil de leurs trépidantes aventures.

Si le trait élégant, l’encrage délicat et les compositions subtiles de David Etien sont encore et toujours un enchantement pour les mirettes, le scénario, écrit à quatre mains par Jean-Blaise Djian et Olivier Legrand, comme de coutume très inspirés, parvient le tour de force de respecter l’univers holmésien de Conan Doyle tout en apportant une délicieuse touche d’originalité grâce à ce savoureux changement de paradigme…

Le dresseur de canaris nous entraîne dans une nouvelle enquête rythmée mettant en scène une brochette canailles de la pire espèce qui donneront bien du fil à retordre aux Quatre de Baker Street


- Comment ça « trop risqué » ? Par rapport à quoi ? La fumerie de Wang ? Dead End ? Le truc avec les ruskofs ? le Rideau Bleu ? Moran ?
- Oui, mais là tu serais toute seule…
- Et alors ? L’idée, c’est juste de dégoter des indices pour pouvoir mettre Holmes sur le coup…
- C’est n’importe quoi, ton plan ! Tu dérailles complètement !Dialogue entre Charlie, Bill et Black Tom

Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

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Maléfices a pour cadre la France de la Belle Époque (1870-1914), où les superstitions campagnardes et la mode citadine du spiritisme côtoient la pensée scientifique.
Crimes se déroule à la même époque et inscrit dans la tradition des littératures classique, fantastique et horrifique du XIXe siècle.