Fiche descriptive
14€95
Chronique | ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() Nombreux mourront lors de l’assaut mais Blackwood parvient à s’extirper du bâtiment en flamme pour gagner le ponton à l’arrière de la maison. Poursuivit par Meadows, une tunique bleue qui a perdu sa femme à Lawrence, ils tombent tous deux à l’eau mais sont repêchés par deux vieux chercheur d’or qui cherchait une main d’œuvre corvéable à loisir… Ils se retrouvent enchaînés l’un à l’autre, pour le meilleur mais surtout pour le pire… Profitant d’une tempête de sable, ils parviennent à leur fausser compagnie mais se retrouve bien vite traqués par un ours redoutable… un western âpre et rugueux Comme toute guerre civile, la Guerre de Sécession a laissé des stigmates indélébiles dans la société américaine. Après s’être entretué durant des années, le nord et le sud allait pourtant devoir apprendre à cohabiter au sein d’une seule et même nation… Mais, comme on le sait, cela ne se fera pas sans heurts…![]() Avec la haine et la rédemption en toile de fond, le récit composé par Dobbs s’avère aussi haletant que tragiquement désespéré… Pourtant, par un savoureux revirement, le scénariste parvient à finir sur une note tragiquement optimiste, avec cette lueur de possible fraternité qui vient dissiper, pour un temps au moins, les fumées noires émanant des ruines encore fumantes d’un pays ravagé par la guerre… Si le récit est un western âpre et rugueux, le message distillé dans les pages de l’album a une portée plus universelle, abordant une thématique encore et toujours d’actualité : comment vivre ensemble malgré les différences, les dissentions et les haines héritées d’un douloureux passé… ![]() ![]() Dans ce western crépusculaire, Dobbs nous livre un récit implacable, tout à la fois sombre et haletant, joliment mis en scène par les crayons de Nicola Genzianella et les couleurs de Claudia Palescandolo… L’éclectique scénariste ne laisse ni au lecteur ni à ses héros le temps de reprendre leur souffle alors que nos deux héros s’acheminent lentement vers leur inexorable destin. Avec un tel titre, Souviens-toi que tu vas mourir, on pouvait s’attendre à une fin tragique. Malgré cela, le lecteur conserve un fragile espoir chevillé au corps… à tort… Et pourtant, l’album s’achève sur une note lumineuse et optimiste qui semble nous murmurer qu’un avenir commun est possible, au-delà des haines… - Sois-maudit… où que tu ailles..
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