Fiche descriptive
15€90
Chroniques | ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Sur les routes, Lucie croisent George, une autre bergère qui va lui apprendre les bases de leur métier. Elle lui conseille d’aller trouver un cartographe vivant à bord d’une péniche et qui pourra l’instruire davantage sur sa fonction. Mais il n’est pas philanthrope et exigera d’être payé en miel de fée… De son côté, son cousin Achille fait route vers la capitale pour y rencontrer sa tante Arlésis, mère de Lucie et membre de la société Abraxas dont faisait aussi parti son père… En entrant au service de cette dame cassante et acariâtre, il compte bien devenir le meilleur des chasseurs de fée de son temps… ![]() un univers féérique somptueux et inquiétant Un an, presque jour pour jour, après avoir refermé leur premier diptyque, Audrey Alwett et Nora Moretti nous entraînent une fois encore dans le sillage de Lucie et Marigold partis en quête d’un nouveau jardin pour y établir leur ruche…Dès la couverture, la magie opère à nouveau, avec cette magnifique illustration montrant Lucie entourée de fleurs, de plantes et de fées virevoltantes qui fait une pause dans son dessin se pose sur le spectateur un regard plein de douceur… La couverture est d’autant plus impactante qu’elle est maquettée par l’incroyable Noémie Chevalier dont le travail n’en finit plus de nous fasciner… Et les planches de l’album sont encore et toujours somptueuses, Nora Moretti distillant à la pointe de ses crayons, comme Cytros Treb à ceux de ses pinceaux, ce charme féérique qui baigne la série. Le découpage de l’artiste italienne s’avère particulièrement fluide, ses décors foisonnant de détails magnifiques et sa façon d’animer ses personnages, inspirée du manga, particulièrement efficace… ![]() S’éloignant dans quelques séquences de l’univers champêtre du premier cycle, ce nouveau diptyque nous entraîne dans la ville lumière, d’abord à la suite d’Achille qui endosse le costume du Rastignac de Balzac, puis dans le sillage de Lucie et Marigold qui vont s’efforcer de trouver le siège d’Abraxas, la société secrète dont sa mère et son oncle sont membres… L’occasion pour Nora Moretti de nous offrir de superbes visuels du Paris de la Belle Epoque, tel ce Sacré Cœur encore en construction, les inquiétantes catacombes ou le fameux cabaret l’Enfer, dont l’intérieur est bien plus sage et dépouillé que l’original, établissement où se déroulera par ailleurs le final dantesque de l’album, alors que la nature du fameux mais énigmatique Trésor des Fées qui sert de fil rouge à ce second cycle reste encore sibyllin… ![]() ![]() Désormais Bergère de fée, Lucie a quitté le château de Crapaudine pour trouver un nouveau jardin à même d’abriter la ruche dirigée par Marigold, leur Reine. Mais, quasiment illettrée, la jeune fille peine à accomplir sa mission et son inexpérience, conjuguée à celle de Marigold, fait des remous parmi les fées de sa ruche dont certaines préfèrent rejoindre celle de George, une Bergère rencontré sur les routes… Cette dernière lui conseille d’aller trouver un cartographe vivant à bord d’une péniche qui sera à même de répondre à ses questions… Pendant ce temps, l’ambitieux Achille fait route vers Paris pour se mettre au service d’Arlésis, la mère de Lucie, membre comme l’étaient ses parents de la société secrète Abraxas… Inspiré du manga, le dessin plein d’élégance de l’artiste italienne est sublimé par les couleurs féériques de Cytros Treb… Le scénario Audrey Alwett s’avère aussi captivant qu’envoûtant, nous entraînant dans le Paris de la Belle Epoque pour un final particulièrement haut en couleur… Le Jardin des Fées a beau s’adresser à un public d’ado et young adult, les lecteurs ayant gardé leur capacité d’émerveillement apprécieront cette série aux charmes féériques… - Tu crois qu’elles vont s’en sortir ?
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