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Trouble Jeu
Trouble Jeu



Fiche descriptive

Thriller

John Polson

Robert De Niro, Famke Janssen, Dakota Fanning

23 Février 2005

1h 36min

Chronique

Le docteur David Callaway, récemment veuf, essaie désespérément de renouer le contact avec sa fille de neuf ans, Emily, après la mort tragique de sa femme.
Après plusieurs mois de traitement psychiatrique avec le docteur Katherine Carson, une des anciennes étudiantes de David, Emily semble réussir à vivre avec le traumatisme, et semble prête à redémarrer une nouvelle vie.
David, son père, décide de quitter New York pour une petite ville pour solidifier leur rapport père fille. Mais les choses tournent au sinistre quand Emily se crée un ami imaginaire effrayant et maniaque, Charlie, qui adore jouer à des jeux macabres. Les amis imaginaires peuvent parfois paraître si réels...
un bon film !


Schizophrénique
« Trouble-jeu » (« Hide and Seek » in english, ce qui a un tout autre sens : « Cache-cache » ; vive la traduction française !) est un thriller inquiétant pouvant se targuer d’une distribution enviable et d’une intrigue en huis-clos simple mais bien menée.
Il met en scène les évènements tragiques qui suivent la mort d’une mère de famille et ses conséquences au sein de rapports père-fille.

On y trouve Robert De Niro dans un rôle inhabituel et Famke Janssen en psychologue conseil. Je ne la trouve pas très plausible avec son physique de mannequin, sa grosse voiture et son empathie dégoulinante mais, well… Nous sommes en Amérique, non ?
A noter également l’apparition d’Elizabeth Shue, que l’on voit trop peu à mon goût (esthétique) et qui joue la prétendante de David, le père, qui se retrouvera forcément en butte à la résistance de sa fille.
Mais à vrai dire, ce ne sont presque que des seconds rôles…
La jeune actrice, Dakota Fanning, joue admirablement cette gamine perturbée par le drame familial, et m’a rappelé Mercredi Addams (jouée par Christina Ricci dans « La famille Addams »), l’humour en moins. Son visage blafard et ses manières inquiétantes font beaucoup pour l’ambiance du film, qui flirte allègrement avec la folie.

Le tout est filmé entièrement en contraste clair-obscur, tandis que la musique est une musique… de thriller, c'est-à-dire qu’elle tâche de vous prendre par surprise dans les moments de tension. Elle alterne avec de petites mélodies infantiles qui contrastent avec l’horreur du drame. Les ficelles restent malheureusement très hollywoodiennes et convenues, et l'on aura donc droit au couteau, à la hache, au pistolet, à la porte fermée, etc. C'est un peu comme retrouver de vieux amis...

La fin a quelque chose de « shyamalien » smiley, et ponctue avec panache ce thriller honorable dans ce créneau pourtant déjà fort occupé du cinéma. On s’y laisse prendre, c’est vite fait et pas trop mal fait, et c’est tant mieux…
Keenethic



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