Los Angeles 1997. Le détective Mike Harrigan et son équipe luttent contre toutes sortes de trafiquants. Bientôt, un tueur invisible et invulnérable décime leurs rangs. Mike mène son enquête et découvre que Los Angeles est devenue le terrain de chasse d'un prédateur venu d'un autre monde...
Ce deuxième épisode de la franchise Predator nous invite sur un nouveau terrain de chasse : la mégapole urbaine de ce tournant de millénaire.
On y retrouve le plus célèbre monstre chasseur du cinéma, dans la quête d’un gibier particulier : les flics et la racaille de nos cités. Danny Glover (« L’arme fatale ») endosse la peau du héros, secondé par quelques second-rôles de talents comme Bill Paxton (« Aliens ») ou Maria Conchita Alonso (« Running Man »). Kevin Peter Hall repart en chasse, mais avec un costume assez différent, si l’on y regarde de près.
D’une jungle verte, nous sommes passés à la jungle urbaine, parfois tout aussi hostile, il est vrai. Je trouve le choix scénaristique intéressant, cohérent par rapport à l’esprit du premier film. Les territoires de chasse changent, mais le gibier reste le même, même s’il change de visage ou de fonction.
Le scénario est tout de même plus travaillé, comme les décors et les personnages choisis. Ainsi, des membres d’une certaine agence gouvernementale américaine (dont on parlera beaucoup plus ensuite dans le cinéma) tentent de mettre la main sur la bête, et se retrouvent en butte à l’enquête et à la détermination du Lieutenant Mike Harrigan. Au demeurant, on se demande parfois comment le bonhomme peut tenir la route avec ce qu’il se prend…
On y perd un peu en suspense et en sursauts, mais on y gagne en action pure (plus réaliste que précédemment) et en intervenants. A la solitude sauvage succèdent les mouvements de foule et les combats dans l’infrastructure urbaine.
Predator 2 dispose également d’une musique tout aussi excellente que celle de son grand-frère, frénétique et étouffante, à l’image d’un Los Angeles sous canicule.
On en apprend enfin un peu plus sur l’espèce « Predator ». On découvre qu’ils aiment la chaleur, et qu’ils sont donc issus d’une quelconque jungle extraterrestre. On apprend aussi avec stupeur qu’ils bénéficient d’une certaine longévité, qu’ils ne voyagent pas toujours seuls, et que leurs gibiers sont fort variés. On croit reconnaître un crâne d’ « alien », mais on constate aussi que la biodiversité interplanétaire est plus grande que l’on pourrait croire ; ou le craindre.
Bref, si Predator 2 n’égale pas la première descente du chasseur en 1987, il n’en demeure pas moins une très honnête suite et un bon film fantastique/science-fiction. La cadre est fort bien choisi, le scénario plus complexe bien que moins riche en suspense, et l’on en apprend assez sur le Predator pour l’imaginer dans un combat entre xénomorphes qui arriva près de 15 ans plus tard…
Keenethic
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