Ballistic est, comme son nom l’indique sans doute, un film d’action dans lequel Antonio Banderas et Lucy Liu tiennent la vedette ; et où l’on croise un certain Ray Park (Darth Maul de « La Menace Fantôme »). L’intrigue est assez simple (enfin bon, carrément simpliste sur la fin) et on suit Banderas dans sa poursuite d’un objet volé, de Liu et du fantôme de sa femme ; avec au milieu de tout ça le tabou de l’enfance innocente pour nous révolter (hum…). Evidemment, tout finira par fusionner en une explication un peu délirante (J’te cache ta femme, Hop ! Tu la vois plus…). Chapeau bas pour le scénariste. C’est fou les idées saugrenues que l’on a pendant les pauses toilettes…

Qu’a-t-on à la sortie du projecteur ?
Un film au budget consacré à l’action. Plein les oreilles et plein les yeux, même si c’est bien sûr un peu énorme parfois (fusillade dans les rues, Lucy Liu en tueuse invulnérable,…) mais bon, maintenant, comme vous êtes prévenus, vous savez pourquoi vous le regarderez. Les cascades sont impressionnantes, et le virtuel n’a pas droit de cité. Rien que pour ça, je ne crucifierai pas le film ; et que d’ailleurs d’autres s’en sont chargés pour moi. La réalisation est dynamique dès qu’elle le peut (mais bon, vaut mieux pour un film d’action) et la photographie m’est apparue correcte (bon, c’est vrai, je faisais autre chose en même temps).

Lucy a sans nul doute le potentiel pour jouer les tueuses au regard froid (tout cela me rappelle un certain « Cypher »), Banderas a un côté un peu rétro sorti des années 50 et les méchants sont vraiment méchants pas beaux. Ca donne envie, hein ?

Terminons en disant que la musique pulse quand ça cartonne, et vous aurez compris de quoi nous parlons.
Vous voulez de l’action ? Vous pouvez y jeter un œil.
Vous voulez des fleurs bleues et des pioupious qui volettent ? Bah non, là c’est les balles qui fusent ; et l’histoire d’amour est carrément invraisemblable (ouai, vous allez rire…).
Vous voulez Lucy Liu ? Ouai, moi aussi , mais allez plutôt fouiner pour trouver « Cypher »…
Vous voulez Antonio Banderas ? Bon, là, non, je décroche, je ne peux plus rien faire pour vous .

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